mercredi 31 août 2011

Actualités de mois de septembre 2011

Ce mois se septembre sera politiquement chargé, les candidats à la présidence se préparent activement à l'annonce de leur candidaturesans compter sur le long feuilleton des primaires socialistes.

Tout d'abord, notre mouvement politique, le Parti Radical et nos partenaires politiques, le Nouveau Centre, la Gauche Moderne et la Convention démocrate, connaîtront un rendez-vous important : la première université d'été de l'alliance républicaine, écoligiste et sociale ARES à la Grande Motte les 10 et 11 septembre 2011; première étape d'une démarche d'union du centre et de construction d'un programme commun à nos familles politiques après le lancement réussi de l'alliance le 26 juin 2011 à Epinay sur Seine et avant deux rendez-vous électoraux, les élections présidentielles et législatives de 2012, où l'alliance sera présente et présentera ses candidats sous ses propres couleurs politiques afin de proposer une nouvelle alternative aux français que le Parti Socialiste et L'UMP.

Ensuite, le 25 septembre 2011 auront lieu les élections sénatoriales, peu connus car au suffrage universel indirect des grands electeurs issus des assemblée locales mais très importantes dans notre vie politique, avec le renouvellement de la moitié des sénateurs pour un mandat de 6 ans.
Pour la première fois depuis 1968, l'opposition gauche pourrait être en mesure d'obtenir la majorité des sièges à la haute assemblée et d'imposer au Président de la République une mini-cohabitation qui limiterait son pouvoir présidentiel et d'élire un président de gauche à la tête du Sénat, personnage appelé à exercer l'intérim de la fonction présidentielle en cas de vacance du pouvoir (décès, démission, destitution).

Enfin, la semaine prochaine dès le 6 septembre, les parlementaires seront invités de reprendre le chemin de l'hémicycle pour une courte session extraordinaire du Parlement avec à l'ordre du jour : l'adoption du plan de sauvetage de la Grêce et de la zone euro et le vote du plan de rigueur 2011 présenté par François Fillon le 24 août 2011 et qui fait l'objet d'un important travail d'amendements en commission parlementaire de la part des députés radicaux et du nouveau centre dont Jean-Louis Borloo (lire l'article ci-dessous) pour rendre ce plan de rigueur plus ambitieux pour les finances de l'état et plus juste socialement pour les citoyens français avec une augmentation des taxes sur les plus-values et sur les riches, la suppression de nouvelles fiscales et la suppression recommandée par la commission des finances le 31 août 2011 de la taxe Disney sur l'entrée dans les parcs de loisirs.
A la suite de l'Allemagne et de l'Espagne, les parlementaires pourraient également être convoqué en Congrès du Parlement à Versailles, le lundi 19 septembre 2011 si le Président de la République le décide, pour inscrire la règle d'or sur la limitation des déficits publics dans la Constitution de la Vème République  (réforme soutenue par le Parti Radical, le Modem et le Nouveau Centre).

Le Parti Radical d'Eure et Loir vous souhaite à tous une bonne rentrée malgré les moments difficiles que connaît notre pays. Vive la République! Vive la France !


Jeudi 1er septembre 2011

Article du Journal du Dimanche publié en ligne le 31 août 2011 sur l'examen en commission des finances du plan de rigueur budgétaire intitulé "BORLOO s'attaque à la rigueur" :

http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Jean-Louis-Borloo-propose-son-plan-de-rigueur-381433/

"Jean-Louis Borloo présente une série d'amendements au plan antidéficit du gouvernement en ciblant particulièrement les foyers et les entreprises aisés. Et en taclant les mesures de François Fillon.

Pas encore candidat, mais toujours un peu plus loin des orientations du gouvernement. Jean-Louis Borloo fait sa rentrée en revenant sur le plan antidéficit présenté par le Premier ministre la semaine dernière. Présent en observateur mercredi à l'Assemblée nationale, il a laissé son bras droit, le député Laurent Hénart, présenter une série de mesures, bien différentes de celles de l'exécutif. Le patron du Parti radical ne fait pas pour autant sa révolution : pas de grand soir fiscal à l'horizon, mais un cumul de nouvelles taxes permettant, selon lui, de dégager entre 12 et 15 milliards d'euros de recettes nouvelles, qui s'ajouteraient aux cinq milliards d'efforts que le gouvernement s'est déjà engagé à produire.
Mais ces recettes nouvelles, Borloo ne veut pas les récupérer en touchant aux niches fiscales issues du Grenelle de l'environnement –comme le gouvernement souhaite le faire- ou celles liées aux services à la personne –jugées inefficaces par un rapport de l'Inspection générale des finances mais défendues par les ministres. L'ancien ministre veut protéger ses "bébés".
Dans un document présentant une synthèse de ses propositions à la commission des finances du palais Bourbon, il axe l'effort sur les entreprises et les foyers les plus riches : création d'une taxe de 2% pour toutes les sociétés cotées en bourse (et pas seulement celles du CAC 40), création d'une nouvelle tranche d'impôt sur le revenu à 46% pour les revenus supérieurs à 150.000 euros par part fiscale, etc.

Borloo vise la "niche Copé"

Borloo reprend également la proposition faite par François Fillon de taxer de manière exceptionnelle les hauts revenus. Mais il souhaite que cette cotisation soit de 4% pour les contribuables gagnant plus de 500.000 euros par an. De quoi faire entrer 300 millions d'euros supplémentaires dans les caisses de l'Etat. Le gouvernement proposait, lui, un taux de 3% devant rapporter 200 millions d'euros… Le chef du Parti radical veut plus. Il propose enfin de supprimer la niche Copé sur l'exonération des plus-values de cessions sur les fililaes et titres de participation. Gain estimé : 10 milliards d'euros.
Ces propositions ne sont pas des idées en l'air. Jean-Louis Borloo va les déposer à l'Assemblée sous forme d'amendement en vue du débat pour le projet de loi de finances pour 2012. Une manière de gêner le gouvernement de François Fillon, qui doit déjà faire face à des dissensions dans ses rangs sur certains aspects du plan antidéficit. Celui qui n'est pas encore candidat veut marquer sa différence avec l'UMP et tacle le projet du gouvernement : il veut taxer plus le capital et lever la pression sur les ménages. Sous-entendu : les propositions de François Fillon font l'inverse."

Vivien Vergnaud


Vendredi 2 septembre 2011

A l'heure où l'UMP, le parti présidentiel, le jour d'ouverture d'ouverture de son université d'été est au bord de l'implosion avec les critiques de son ancien sécrétaire général Pactrick Devedjan sur son manque de projet d'avenir pour la société française après 2012 et par les tensions entre son 1er vice-président Jean-Pierre Raffarin (représentant la partie modéré du parti) de se mettre en congé du parti et Nicolas Sarkozy et les députés de la droite populaire.
Les jeunes de l'ARES de leurs co-présidents Daniel Leca, Samuel BERTHET et Jérémy Coste, dans une tribune, affirment leur refus d'une primaire centriste et réaffirment l'unité indéffectible entre les jeunes de l'alliance républicaine écologiste et social autour d'un programme commun et d'une candidature centriste unique et commune au nom de l'alliance pour 2012.

"Par Par Daniel LECA, Co-président de l'ARES jeunes Président des jeunes radicaux, Jérémy COSTE, Co-président de l'ARES jeunes Président des jeunes centristes, Samuel BERTHET Co-Président de l'ARES jeunes, Président des jeunes Gauches Moderne
Tous les orphelins de la sociale démocratie, tous les radicaux, centristes, démocrates chrétiens, gaullistes sociaux, écologistes et socialistes de progrès ont pu participer au lancement d'une grande Alliance ayant à coeur de proposer une société plus républicaine, plus écologiste et plus sociale. En quelques semaines, Hervé Morin, Jean-Marie Bockel, Hervé de Charrette et Jean-Louis Borloo ont mis fin à plusieurs années de division au centre de l'échiquier politique en proposant à tous les progressistes de ce pays une véritable alternative politique pour le 21ème siècle.
A l'heure où les Français vivent dans la crainte de voir tous les fondements de nos économies mondialisées s’effondrer et alors que s'ouvrent devant nous des défis inédits, il revient à tous les membres de la classe politique de faire preuve de responsabilité et de courage.
Désireux d'offrir à tous un autre visage de la politique, nous, jeunes du Parti Radical, du Nouveau Centre et de la Gauche Moderne lançons un appel résolu et ferme à nos aînés afin de donner à l'Alliance Républicaine, Écologiste et Sociale une vraie chance de changer notre pays en profondeur.
Dans un souci de clarté et afin de montrer que la politique n'est pas une affaire d'ego, nous considérons que l'organisation d'une primaire au centre serait dangereuse pour la cohésion de notre récente alliance.
L’intelligence, l'humilité et le sens des responsabilités de chacun des leaders de notre mouvement doit plus que jamais s'illustrer en cet instant historique que constitue l'élection présidentielle. Les qualités dont chacun fait preuve doivent nous conduire à faire jouer la cohérence et la complémentarité plutôt que l'affrontement.
Ainsi que les mouvements de jeunes l'ont initiée, la dynamique de rassemblement engagée au niveau national doit se traduire le plus rapidement possible au niveau local pour que, partout, les Français puissent avoir le choix de s'engager et de se manifester en faveur du candidat de la République des solutions.
Enfin, nous, jeunes de l'Alliance Républicaine Ecologiste et Sociale appelons nos responsables politiques à s'entendre le plus rapidement possible pour désigner notre candidat. Ce dernier devra pouvoir témoigner d'une légitimité incontestable pour construire une nouvelle France, une France plus juste."

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