lundi 20 février 2012

112ème Congrès du Parti Radical - Samedi 10 mars 2012 - PARIS





Lettre de Jean-Louis Borloo aux Radicaux, 1er mars 2012

Mes chers Amis,

Le 14 mai dernier, notre 111ème Congrès a fait le choix, à 93%, de l’indépendance, en exprimant le souhait de bâtir une nouvelle force politique centrale, capable d’incarner l’aile sociale et humaniste au sein d’une coalition de la Droite et du Centre.

Fidèles au chemin d’indépendance ainsi fixé, le Bureau national et le Comex ont formulé le vœu, dans la perspective des élections législatives de juin 2012, que le Parti Radical entame des négociations tant avec l’ARES qu’avec l’UMP, afin de constituer une nouvelle coalition parlementaire pour les cinq années à venir.

En parallèle, traduisant de manière concrète, naturelle et légitime cette indépendance, le Parti Radical a mûri puis élaboré 112 propositions ayant pour objectifs de répondre à la crise et d’armer la France face aux défis du 21ème siècle.

Ce projet - d’abord travaillé au sein des commissions thématiques et des Fédérations - a été débattu, finalisé et synthétisé, lors de notre convention nationale du 4 février dernier. Vous m’avez alors demandé de faire part de ces exigences, attentes et priorités pour un nouveau quinquennat, à nos partenaires de l’actuelle majorité, et à son candidat. Ce qui a été fait. Je me dois donc de vous dresser un état précis des discussions et
de la situation. Alors que l’absence de consensus apparaît clairement sur certains sujets, d’autres priorités ont d’ores
et déjà été reprises :
- l’engagement d’introduire une dose de proportionnelle au scrutin majoritaire pour les élections législatives ;
- la création d’une taxe sur les transactions financières dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2012, qui constitue un premier pas dans l’attente de sa réalisation au niveau européen ;
- la poursuite de la réforme du financement de la protection sociale, en particulier l’allégement des charges pesant sur les bas salaires ;
- la priorité, en matière d’accès à l’emploi des jeunes, donnée au développement de l’apprentissage et de l’alternance, dans le cadre du bac professionnel, même si celui doit être accompagné de la mobilisation des trois fonctions publiques qui pourrait, quant à elle, aboutir à la signature de 150 000
contrats complémentaires.

A quelques jours de notre Congrès où nous nous prononcerons souverainement sur les termes d’une nouvelle coalition, j’ai tenu aujourd’hui même à réaffirmer à Nicolas SARKOZY, les chantiers prioritaires pour l’avenir de notre pays, qui reflètent le fondement de notre identité, les conditions de notre engagement et notre vision de l’avenir.

1. Achever le chantier de la rénovation urbaine, une obligation républicaine

En 2003, était engagé le Programme national de rénovation urbaine qui a changé radicalement la vie de 485 quartiers et de 4 millions d’habitants.

Dans ces quartiers, et à l’heure où 75 % des investissements générés par le Plan national de rénovation urbaine ont été réalisés (soit 30 milliards d’euros de travaux déjà engagés), où 100 000 logements sur les 200 000 prévus ont d’ores et déjà été construits, où 300 écoles ont été bâties, l’échec scolaire tout comme la délinquance sont en forte diminution. La rénovation urbaine est aussi un formidable levier pour l’emploi, d’abord en matière d’insertion avec plus de 30 000 bénéficiaires – dont 20 000 aujourd’hui en situation d’emploi durable –, mais aussi avec la présence, en 2011, de 500 000 personnes sur l’ensemble des chantiers de rénovation urbaine.

Au regard de ces succès, le Parti Radical appelle au lancement d’un deuxième plan de rénovation urbaine afin d’achever la métamorphose des quartiers les plus fragiles et les plus stigmatisés de notre République. Ce plan devra être accompagné d’un programme de lutte contre le décrochage scolaire car
une des seules armes républicaines pouvant combattre le déterminisme social est la maîtrise des savoirs fondamentaux. En outre, chacun des quartiers concernés sera pourvu d’une Maison de l’Emploi. Quant au recrutement des apprentis dans les trois fonctions publiques, il devra privilégier les jeunes de ces quartiers.

2. En finir avec l’injustice fiscale locale pour garantir l’équité entre tous les territoires

Depuis plusieurs mois, les Radicaux appellent de leurs vœux l’organisation d’un Grenelle de la fiscalité pour remettre à plat l’ensemble de la fiscalité française, en visant trois objectifs : la simplicité, la transparence et la solidarité.

Dans ce cadre, le Parti Radical entend insister tout particulièrement sur le transfert d’une part significative des recettes des communes les plus riches vers les communes les plus pauvres. Pour les Radicaux, il appartient à l’Etat d’organiser une péréquation puissante et efficace afin de garantir l’équité entre
les territoires.

3. L’assainissement des secteurs bancaires et financiers, une impérieuse nécessité

Corolaire indispensable de la maîtrise des comptes publics, l’assainissement des secteurs bancaires et financiers, seul gage à même de restaurer la confiance des citoyens envers le système économique, doit être posé comme une priorité absolue avec trois mesures :
- l’interdiction des activités spéculatives pour le compte propre des banques ;
- la séparation des activités de dépôt et des activités de spéculation ;
- l’interdiction de toute transaction avec les paradis fiscaux et avec les pays considérés comme non
coopératifs.

4. Eriger l’accès au logement comme cause nationale

L’accès au logement est aujourd’hui un véritable problème de société situé au fondement même de l’équilibre personnel et familial : entrave à l’emploi, à la mobilité professionnelle, atteinte grave portée au pouvoir d’achat ou bien encore facteur d’exclusion.

Pour en finir avec cette spirale, il est grand temps d’engager une véritable politique en faveur du logement, d’en faire une cause nationale en mobilisant l’ensemble de ses acteurs.

A cet égard, et d’une part, le Parti Radical appelle à la mobilisation de la grande famille des organismes HLM qui représentent, à eux seuls, une puissance de 4.5 millions de logements et de 30 milliards d’euros de fonds propres : un partenariat Etat / Organismes HLM doit être établi avant le 31 décembre 2012,
afin de permettre le doublement de la production dans les zones tendues et l’accession sociale à la propriété
sur une partie du parc.
D’autre part, le Parti Radical souhaite la mise en place de la garantie universelle des risques locatifs (six millions de logements locatifs concernés). Il s’agit là d’une mesure forte en faveur du retour à l’emploi car elle permettra aux jeunes en CDD, en intérim ou demandeurs d’emploi d’accéder au logement. En outre, elle remettra quasi instantanément sur le marché 500.000 logements dans les zones les plus tendues.


5. L’amplification du Grenelle de l’Environnement, gage d’une croissance durable

Plus que jamais, et grâce au Grenelle de l’Environnement, la croissance verte est devenue une réalité dans notre vie économique. Aussi, le Parti Radical appelle au maintien et à l’amplification du Grenelle de l’Environnement, catalyseur d’une croissance durable et pourvoyeuse d’emplois.
Deux chantiers nous paraissent d’ores et déjà incontournables :
- d’une part, le lancement effectif du chantier thermique des bâtiments publics, d’autant que celui-ci constitue, non seulement, un formidable levier en terme d’emplois mais aussi un facteur d’économie extrêmement important pour la gestion des finances publiques ;
- d’autre part, la mise en place, dès l’été 2012, d’un plan d’autonomie énergétique de l’Outre-mer, fondé sur l’exploitation de l’énergie solaire, de la biomasse, et des énergies marines et du vent, avec, comme objectifs 50% d’autonomie d’ici 2020 puis 75% en 2030.

6. Pour un renouvellement du Pacte républicain, base de la réconciliation nationale

Dans un contexte marqué par l’exacerbation des communautarismes, le creusement des inégalités entre les territoires et le sentiment d’injustice, il est plus que jamais nécessaire de refonder notre pacte républicain.
Trois mesures nous semblent fondamentales :
- la création d’un Haut conseil de la laïcité, chargé de conseiller les élus locaux dans l’application de la loi de 1905 dite de séparation des Eglises et de l’Etat - l’organisation d’un « Vendôme de la Justice », ayant notamment pour objectifs de mettre fin à la dualité de juridictions dans des domaines tels que l’urbanisme, la fiscalité ou les reconduites à la frontière, la généralisation de l’échevinage et la mise en place d’un Service d'Aides aux Victimes
d'Urgence (SAVU) ;
- la prévention du surendettement par la mise en place d’un fichier « positif », répertoriant les Français souscripteurs d’un crédit à la consommation et par la généralisation de la « faillite civile » à tous les débiteurs de bonne foi.

Sachez que je continuerai à vous tenir scrupuleusement informé de l’état des discussions. Ces valeurs que sont la République, l’humanisme, la laïcité, la solidarité, le respect de l’autre et le refus de toute discrimination, sont notre bien commun et notre raison d’être. C’est pour mieux les défendre et les
porter auprès des Français, que nous avons choisi l’indépendance. J’entends donc plus que jamais les faire
comprendre, partager et respecter par nos partenaires.

Amitiés radicales,

Jean-Louis BORLOO


Samedi 10 mars 2012 à Paris:
112ème Congrès du Parti Républicain Radical et Radical Socialiste

9h : Accueil
9h30 : Ouverture du 112ème Congrès


Rapport de la Commission de vérification des pouvoirs
Rapport d’activités par le Secrétaire général
Rapport du Trésorier
10h30 : Présentation du projet de législature
Débat sur la déclaration de politique générale
Présentation d’éventuelles résolutions
13h : Déjeuner / buffet
14h30 : Interventions politiques
16h : Présentation et vote sur la déclaration d’orientation générale
17h : Discours de clôture de Jean-Louis Borloo, Président du Parti Radical

http://www.partiradical.net/images/stories/congres2012/progcongres.pdf
http://www.partiradical.net/images/stories/congres2012/inscriptioncongres.pdf

Projets de motion proposés à la validation du Comité Exécutif du Parti Radical du vendredi 9 mars 2012 :



Extrait de l'article 8 des statuts du Parti Radical du 1er décembre 2009 : "Les résolutions sont proposées par le président du parti, au moins dix fédérations ou vingt-cinq membres du comité exécutif et adréssés au secrétaire général huit jours au plus tard avant le Congrès, sont inscrites à l'ordre du jour et font l'objet d'une discussion et d'un vote. Le Congrès se prononce sur les principes fon...damentaux du parti et sa ligne politique et chaque année sur une déclaration d'orientation générale. Il peut selon les conditions fixées à l'article 37 procéder à la révision des statuts. Tout membre du parti peuvent assister au Congrès. Seuls les membres du Congrès prennent la parole et participent aux votes."

Laurent Hénart et 50 autres cosignataires : "LES RADICAUX INDÉPENDANTS, COHÉRENTS, EXIGEANTS" :
http://www.parisradical.fr/IMG/pdf/Resolution_LH_112eme_congres_radical.pdf


Cette motion a été retiré le matin avant d'être modifié dans l'après-midi par un amendement de la commission des résolutions en une motion de synthèse imposant des conditions à un soutient de la candidature au 1er tour au candidat Nicolas Sarkozy.

Le temps est venu pour les Radicaux de s'engager à nouveau dans la bataille de 2012. A nouveau car le Parti Radical avait voulu, au printemps dernier, présenter une candidature de justice sociale et deprogrès. Notre président, Jean-Louis Borloo, s'est alors engagé avec force. Mais il a constaté à l'automne que sa candidature apporterait plus de confusion que de solution, faute d'une dynamique de rassemblement des centres et alors que la France, confrontée à une crise majeure et exposée à une dérive extrémiste, connaît une bipolarisation de son débat présidentiel. C'est à son honneur d'avoir su prendre cette décision de retrait que l'évolution politique justifie dorénavant clairement.Demeure aujourd'hui notre indépendance politique chèrement acquise. Si depuis 2002 nous avons soutenu les gouvernements successifs de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy dont nous avons notre part du bilan, notre position dans la majorité présidentielle n'en a pas moins profondément changé. De parti « associé » à l'UMP encore en 2007, le Parti Radical est devenu une formation politique indépendante et entend le rester! L'indépendance radicale s'est construite sur la défense de nos valeurs singulières dans la majorité :

• la laïcité et le respect de l'autre dans le débat sur la déchéance de nationalité,

• le combat absolu contre l'extrémisme et le Front National par le vote républicain,

• la cohésion sociale par la défense du RSA et de notre paquet « justice fiscale ».

L'indépendance radicale est le fruit du travail et du courage des Radicaux : Notre Manifeste et ses 111 propositions, l'engagement de nos parlementaires pour assurer notre fonctionnement, plus de 100 candidates et candidats pour défendre nos couleurs aux prochaines législatives.

L'indépendance radicale n'est pas une posture pré-électorale, mais un choix durable qui participe à la recomposition du paysage politique français, nécessaire et inéluctable quelle que soit l'issue de l'élection présidentielle. L'UMP n'a pas permis de faire disparaître l'extrême-droite alors qu'elle est née de la fièvre frontiste de 2002 et qu'une société nouvelle reste à bâtir en réponse à la crise. Nous ressentons le besoin d'une force politique neuve, centrale, défendant progrès humain et justice sociale.

Cette mutation de notre vie politique, les Radicaux doivent l'affronter en étant cohérents avec leur ambition, leur histoire et leurs valeurs.

Cohérence avec notre ambition d'être un parti politique de plein exercice, présent aux élections nationales et locales, qui doit alors dire et expliquer son choix pour le scrutin présidentiel.

Cohérence avec notre choix de s'inscrire dans une coalition du centre et de la droite, depuis la décision du Parti Radical emporté par Jean-Jacques Servan-Schreiber de refuser en 1971 le programme commun de la gauche. Ce choix est pour nous toujours d'actualité alors que les programmes du PS et de son candidat compromettent le retour à l'équilibre des comptes publics, avançant des propositions inefficaces dans la lutte contre le chômage et affichant ses contradictions avec les verts ou le Front de Gauche.

Cohérence avec notre lutte contre tous les extrémismes, en choisissant la candidature de Nicolas Sarkozy, seul candidat de la droite républicaine et du centre capable d'être présent au second tour descrutin. Ce doit être le choix clair de Radicaux exigeants. Des Radicaux qui apportent leurs idées comme des conditions indispensables à la victoire de l'actuelle majorité :

• fédérer tous les acteurs en vue du lancement de cinq programmes d'intérêt nationaux : la formation professionnelle des adultes, la qualification professionnelle de la jeunesse par le développement de l'apprentissage et de l'alternance, le logement, le soutien aux PME et ETI et leur financement, l'éducation,

• accompagner la taxation des transactions financières, avancée très attendue, d' une révision et une diminution des niches fiscales profitant à la finance et aux grands groupes, • vivifier notre vie publique par l'instauration d'une dose de proportionnelle, qui est une priorité radicale, tout comme la limitation plus stricte du cumul des mandats et un « Vendôme de la Justice » aboutissant à une grande loi de programmation en faveur des victimes, de l'échevinage et de l'unification des juridictions,

• construire 30% de logement en plus dans les cinq ans à venir avec la mise en place de la garantie locative universelle, et un second Plan National de Rénovation Urbaine,

• garantir l'accès aux savoir fondamentaux pour tous, grâce à des établissements plus autonomes et davantage ouverts hors du temps scolaire, mais aussi avec un programme de lutte contre le décrochage scolaire,

• promouvoir une Europe plus forte, c'est à dire une véritable Europe politique centrée sur des domaines de compétences prioritaires et capable de répondre aux principaux défis mondiaux. Des Radicaux exigeants dans un nouveau pacte majoritaire, déterminants dans un groupe parlementaire central, républicain et social, indispensable à l'actuelle majorité

Cette nouvelle force sera source d'équilibre dans la vie publique, dans nos territoires, dans l'union du centre et de la droite. A cette fin, c'est aujourd'hui la victoire en 2012 qui doit nous mobiliser tous. C'est aussi la victoire des candidates et candidats radicaux aux législatives. Et pour qu'elle soit la plus large possible, il nous faut gagner l'élection présidentielle :
[passage abrogé par la commission des résolutions et remplacé par l'amendement suivant].

"En conséquence de quoi le Congrès se prononce pour:
- la réaffirmation de l'indépendance politique du Parti Radical
-la volonté de construire une nouvelle force politique et parlementaire centrale avec les autres formations progressistes,républicaines et c
entristes,sans aucune exclusive
-un engagement vigilant et exigeant avec le candidat de l'actuelle majorité,Nicolas Sarkozy,face à la coalition de la Gauche et de l'Extrême gauche,et au risque du Front National. Ce soutien de principe implique la liberté de parole sur les fondements de notre Pacte républicain et sur nos valeurs radicales. Ce soutien s'entend si les principes et les valeurs radicales trouvent leur juste place dans le projet du candidat pour une France unie. Oui à une France forte et juste!"


Corps électoral présent ou réprésentés :
1446 délégués élus ou de droit "grands électeurs du parti"
Le texte d'orientation que le Congrès du Parti radical a approuvé à 76% des votants:

OUI : 76%
NON : 24%


[Contre-Motion] - Fédération de Haute-Garonne, de l'Arriège, du Val de Marne :
« DEBOUT ET CONQUERANT, LE PARTI RADICAL »

[Présenté mais non proposé au vote car hors-delais selon les statuts et le Comité Exécutif du 9 mars 2012]


Nous appelons notre Parti à la cohérence, au respect des décisions démocratiquement prises et au respect de nos militants.


Le 14 novembre 2010, Jean-Louis BORLOO, président de notre Parti, constatant qu’il n’était pas mis en situation de peser sur des orientations politiques qui tournaient le dos aux valeurs de notre Parti et à l’intérêt des français, a décidé de quitter un Gouvernement pour dès lors mieux agir de l’extérieur. Les militants ont applaudi et de nouveaux adhérents sont venus nous soutenir.



Le 14 mai 2011, lors de son 111ème Congrès, sur proposition de Jean-Louis BORLOO, le Parti Radical a décidé de quitter l’UMP et ainsi d’accéder à son indépendance.

Les militants et leurs instances dirigeantes ont approuvé cette décision à une très large majorité de 93% et dans toutes nos fédérations nous avons constaté un intérêt nouveau porté au Parti Radical.



Au printemps 2011, Jean-Louis BORLOO a été à l’initiative de la création de l’ARES , ferment d’un rassemblement des « centres » auquel d’autres se refusaient et se refusent toujours. Nous nous sommes alors juré que l’ARES aurait un candidat à l’élection présidentielle. Cette initiative a soulevé notre enthousiasme et une grande ferveur auprès des adhérents des partis concernés.



Nous avons décidé de renouveler le Manifeste Radical et d’élaborer notre Projet, en faisant serment que pour les Radicaux, il n’y aurait désormais que le débat d’idées qui vaille.

Nous sommes nombreux à y avoir contribué et nous avons applaudi notre Président lorsque, à la Convention Nationale du 4 février 2012, il a tiré de ce travail ce que seraient nos EXIGENCES dont certaines incontournables, pour les élections à venir.



Dans le même temps nous nous sommes fixés l’objectif d’avoir un candidat de l’ARES dans toutes les circonscriptions pour les législatives du mois de juin 2012.

Cette décision nous a fait « oublier » que nous n’aurions pas de candidat à l’élection présidentielle et nombreux sont ceux qui se sont, très tôt, portés candidats à l’investiture du Parti Radical.



GRACE A CETTE DYNAMIQUE JUSQU’ICI ENTRENUE PAR JEAN-LOUIS BORLOO, GRACE AU COURAGE DONT LA TRES GRANDE MAJORITE D’ENTRE NOUS A FAIT PREUVE, LE PARTI RADICAL EST DES LORS UN « PARTI POLITIQUE DEBOUT »



Sous le regard des français qui croient en notre offre politique nouvelle et à notre façon de faire de la politique autrement, nous vous demandons de rester cohérents, fidèles à la ligne de conduite que nous nous sommes donnée et que nous avons toujours approuvée à une très large majorité.

Nous vous demandons de privilégier l’avenir du Parti Radical, l’investissement sur le long terme, notre travail en profondeur qu’aucun intérêt individuel ou de court terme ne peut réduire à néant. Ainsi, vous rejetterez toutes les formes de capitulation sans condition que rien ne peut justifier et dont le Parti Radical aurait du mal à se relever.



- Considérant, le fait que nous n’avons plus de candidat à l’élection présidentielle,

- Considérant que malgré les initiatives prises ces derniers jours, nous n’avons pas encore fait un effort de promotion de nos exigences suffisant pour permettre aux citoyens de pouvoir juger des ralliements exclusivement fondés sur des idées,

- Considérant qu’il ressort du point que nous a fait Jean-Louis BORLOO sur la prise en compte de nos exigences par le candidat Nicolas Sarkozy que des avancées existent mais que le compte n’y est toujours pas.

- Considérant les positions prises par le candidat Nicolas Sarkozy trop souvent aux antipodes de nos valeurs et des modes de gouvernance auxquels nous sommes attachés ; candidat, qui de toute évidence, a fait le choix de « droitiser » sa campagne,

- Considérant que le candidat François Bayrou n’a pas démontré sa volonté de prendre le relais de Jean-Louis Borloo pour un rassemblement au centre de la vie politique française et qu’il n’a pas explicitement manifesté son intention de tenir compte de nos exigences pour justifier le soutien du Parti Radical,

- Considérant le changement d’alliance qu’impliquerait un soutien à François Hollande et auquel le Parti Radical n’est pas prêt,

- Considérant que la campagne présidentielle se bi polarise dès le premier tour et que de ce fait s’éloigne le risque de la présence du Front National au second tour de l’élection présidentielle,

- Considérant la volonté que nous avons toujours affichée de contribuer à une recomposition politique en profondeur (à un «big bang » !) mais que nous avons repoussé notre passage à l’acte d’élections nationales, en élections locales et que par conséquent le moment est venu de favoriser, dans l’intérêt général, cette recomposition du paysage politique français dans lequel nous préférerons les majorités de projets à la politique des « blocs »,

- Considérant, que les candidats aux élections législatives ont été investis par le Parti Radical, sans consigne de positionnement politique, que les stratégies locales d’indépendance ou de rapprochements avec l’UMP ou avec le MODEM ont été également encouragées et que la plupart des candidats du Parti Radical, ce sont déjà positionnés dans l’une d’elles,

- Considérant que nous ne sommes toujours pas dans le cadre d’un accord de législature avec l’UMP qui garantirait la pluralité de la future majorité,

- Considérant notre volonté de vouloir préserver l’unité du Parti Radical et de favoriser l’émergence ultérieure d’un grand parti central indépendant, capable de peser sur les élections futures,

- Considérant, l’exigence de recherche de solidarité qui doit exister entre les membres et les candidats du Parti Radical,

- Considérant la date de tenue de notre Congrès que nous avons voulue tardive conformément à notre volonté de pouvoir constater l’état d’avancement de nos exigences par les candidats,



A défaut d’éléments nouveaux intervenant d’ici la tenue de notre congrès, nous vous appelons à défendre le positionnement suivant pour le Parti Radical.



Pour l’élection présidentielle,



1. Le Parti Radical continuera à promouvoir ce qui dans les programmes des candidats relève des « exigences » que nous avons définies et adoptées sur proposition de notre président Jean-Louis BORLOO et informera très scrupuleusement ses adhérents et les électeurs de l’analyse qu’il fait des avancées constatées.



2. Le Parti Radical ne donnera pas de consigne de vote pour le premier tour de cette élection.



3. Le Parti Radical, par son Bureau National et son Comité Exécutif, arrêtera sa position pour le second tour dès qu’il aura connaissance des qualifiés et dans le respect de nos alliances.



4. Le Parti Radical réaffirme que le choix de soutenir un candidat à la Présidentielle ne l’engage pas automatiquement dans un accord de législature avec les autres partis de la future majorité plurielle.



Pour les élections législatives, nous demandons à notre Président de nous aider à porter une offre politique franchement nouvelle, à démonter notre volonté de « faire de la politique » et à ne pas compromettre l’émergence d’un grand parti politique central indépendant auquel aspire la majorité des adhérents des partis politiques du « centre ».



1. En faisant connaître au plus vite nos « exigences » ce qui, à la vue de tous, permettra aux citoyens de distinguer les stratégies fondées sur les idées et les projets de celles résultant de ralliements de circonstance.



2. En tenant le cap que nous nous sommes collectivement fixé, c'est-à-dire la présence d’un candidat de l’ARES dans le plus grand nombre de circonscriptions et tout particulièrement lorsque des positions sont à reprendre à la « gauche » ou plus généralement lorsqu’il s’agit de participer au renouvellement des hommes et des femmes politiques pour favoriser la « diversité ».



3. En laissant la porte ouverte à des alliances avec le MODEM dès que celles-ci découlent de dynamiques enclenchées localement et dès l’instant qu’elles sont porteuses d’une offre politique nouvelle aux élections locales.



4. En ne dérogeant à ces positions que dans le cas où un accord de législature avec l’UMP interviendrait d’ici la fin du mois de mars. Accord en bonne et due forme qui garantirait, aux yeux des électeurs, le respect de nos exigences par la présence d’un groupe de députés de l’ARES suffisant et qui justifierait dès lors, pour sa bonne mise en œuvre, que nous favorisions la victoire de Nicolas Sarkozy.



NOUS VOUS PROPOSONS D’APPROUVER MASSIVEMENT CETTE MOTION, POUR NOTRE DIGNITE, POUR LE RESPECT DE NOS MILITANTS ET POUR QUE LE PARTI RADICAL RESTE UN PARTI INDEPENDANT, DEBOUT ET CONQUERANT.


[Texte non-proposé] Fédération de Haute Savoie et de la Nièvre : LES RADICAUX EXIGENT LE CENTRE, ET RÉCLAMENT LA COHERENCE


Le Bureau National du 6 mars 2012 a rejeté ce texte car il ne recueillait que les signatures que de 9 fédérations sur les 10 exigées (texte non défendu le 10 mars 2012 hormis par l'ancien président du parti Didier Bariani).


Le temps de la caution radicale à l’UMP est révolu depuis le congrès de mai 2010. Aujourd’hui, le seul temps venu est celui de la poursuite de la démarche d’émancipation vis-à-vis de nos alliés de 2002 et de 2007. L’UMP de 2002 dans son contexte de création n’a rien de comparable avec celle d’aujourd’hui.

L’exigence de clarté exposée par notre Président Jean-Louis Borloo ne peut être l’otage d’une motion qui nous propose en « cohérence » de voter pour le candidat du Parti duquel nous nous sommes séparés.


Les Françaises et les Français exigent la clarté des politiques et les Radicaux émancipés doivent répondre à cette exigence.
- Parce que même si nous pouvons entendre que le candidat de l’UMP a changé, nous pouvons aussi le concevoir pour d’autres candidats.
- Parce que la droite de 1971, qui a permis à Jean-Jacques Servan-Schreiber de refuser le programme commun de la gauche n’est pas la même que celle de 2012.
- Parce que la vision de la Laïcité des Radicaux ne peut s’accommoder du discours de Latran ! -
- Parce que la vision de l’Humanisme des Radicaux ne peut s’accommoder du discours de Grenoble !
- Parce que la vision de l’Image de la France des Radicaux ne peut se prévaloir du discours de Dakar.
- Parce que notre vision de la justice fiscale n’est pas celle défendue par le paquet fiscal.
- Parce que les avancées à la marge ne sont pas à la hauteur de nos exigences de démocratie.
- Parce que nous ne voulons plus être la minorité visible avant une élection et la minorité négligée après les élections.
- Parce que nous ne pouvons nous reconnaître et nous assimiler, ni de près ni de loin, au Bonapartisme de la Droite Populaire.
- Parce que nous ne croyons pas en l’homme providentiel : nous soutenons résolument les valeurs centriste d’un homme plutôt que l’Homme lui-même.
- Parce que nous ne confondons pas le premier tour d’une élection présidentielle où l’on affirme ses convictions, et le second tour où l’on choisit par défaut.
- Parce que défendre plus de 100 candidats radicaux aux élections législatives, qui auront en face d’eux un candidat UMP, n’est pas possible, voire suicidaire, en soutenant le candidat UMP aux Présidentielles dès le premier tour.


Nous n’appelons pas à voter pour le candidat-sortant de l’UMP au premier tour de l’élection Présidentielle.

- Parce que les hésitations du candidat du Parti Socialiste à la Présidentielle nous semblent être dangereuses pour présider à l’avenir de la France.
- Parce que l’improvisation programmatique constante du candidat du Parti Socialiste ne fixe pas de cap avec clarté pour les Françaises et les Français dans une Europe forte et solidaire.
- Parce que nous ne pouvons concevoir un gouvernement avec le candidat du Front de Gauche.
- Parce que le programme du Front populaire de 1936 n’est plus d’actualité et qu’il correspond à un autre siècle, même si nous sommes fiers de l’apport des Radicaux.


Nous n’appellerons pas à voter pour le candidat du Parti Socialiste au second tour de l’élection Présidentielle.

- Parce que notre cohérence se joue aujourd’hui pour demain.
- Parce que nous avons fait courageusement le premier pas.
- Parce qu’il existe un candidat qui défend les valeurs centristes.
- Parce que nous reconnaissons à ce candidat centriste aussi la capacité d’avoir changé.
- Parce que nos sages nous disent de pas avoir d’état d’âme : nous, militants, délégués ou élus, voterons donc en conscience.
- Parce que seules les valeurs comptent et non les habitudes pantouflardes des gens bien installés.
- Parce que nous voulons et souhaitons le référendum sur la moralisation de la vie politique.
- Parce que nous ne pouvons déjuger ou dévaloriser le vote des militants de notre congrès de mai 2011.


Nous soutenons et appelons à voter au premier tour pour le candidat centriste du MODEM.



[Motion] Nouvelle Génération des Jeunes Radicaux : Indépendance, fierté, courage et ambition (présentée devant le congrès mais ne respecte pas la procédure prévue par les statuts selon la présidence de séance)


Depuis le 14 mai 2011, le Parti Radical a fait le choix de son indépendance. 93% des Radicaux ont choisi d'impulser une recomposition majeure du paysage politique français en tentant de rassembler tous les radicaux, gaullistes-sociaux, sociaux-démocrates, chrétiens-démocrates, centristes et progressistes de ce pays dans une formation politique nouvelle.

Nous avions alors souhaité que notre Président, Jean-Louis Borloo, puisse porter les valeurs Républicaines, Écologistes, et Sociales en étant candidat à l'élection présidentielle. Considérant que les conditions politiques optimales d'une candidature à même de l'emporter n'étaient pas réunies, il a choisi de se retirer tout en réaffirmant l'indépendance politique du Parti Radical. L'ensemble des
radicaux respecte ce choix responsable et entend poursuivre le projet initié en renouvelant l'offre politique centrale de notre pays.

Aussi, dans un esprit de cohérence, nous avons choisi de présenter de nombreux candidats autonomes aux élections législatives afin de donner corps à nos choix et faire vivre notre spécificité à l'Assemblée Nationale. Nous devons donc donner la priorité à ce projet, gage de visibilité, de crédibilité et de lisibilité. Le but ultime étant de créer les conditions d'une coalition équilibrée à
même de porter un projet.

L'effort que le Parti Radical a fourni en élaborant un nouveau manifeste radical, en affirmant 110 exigences et en réactualisant notre corpus de valeurs doit naturellement nous conduire à être intransigeants.

Au fond, avec notre projet, nos candidats, nos valeurs et notre histoire, nous ne pouvons plus laisser penser que nous ne serions que le supplément d'âmes de structures qui n'en ont pas, plus jamais nous ne pourrons tolérer d'être les supplétifs voire la caution de qui que ce soit, plus jamais nous ne devrons accepter de n'être qu'une plus value.

Bien que regrettant la place prépondérante de l'élection présidentielle dans le débat politique et public, nous nous devons de faire un choix clair à cette occasion. Nous devons faire le choix de la fierté et du courage.

Il réside dans la réaffirmation de notre indépendance au service de nos ambitions. Puisque nous voulons une coalition équilibrée fondée sur un accord programmatique, puisque nous voulons des élus capables de peser dans les débats parlementaires, nous devons être clairs sur les conditions de notre association avec nos éventuels partenaires.

Dans cet esprit, les Radicaux tiennent à rappeler qu'ils refusent toute alliance avec une gauche française enfermée dans un archaïsme idéologique latent. Elle se condamne elle même à devoir passer des compromis électoraux avec une extrême gauche désuète et dangereuse.

Ils constatent également que François Bayrou, qui prétend vouloir représenter le centre, laisse planer un doute quant à la majorité qu'il entend constituer pour gouverner. Or, les Radicaux n'entendent pas apporter leur soutien à un candidat qui demeure ambigüe quant à ses intentions en matière d'alliance et qui refuse d'entendre leurs exigences. A aucun moment ce dernier ne s'est
exprimé publiquement pour réagir aux propositions radicales ou pour s'associer à leur démarche de rassemblement. En outre, ils veulent obtenir du candidat qu'ils soutiendront la garantie de pouvoir entreprendre la construction d'une grande force centrale à même de peser dans le paysage politique français, ce que le candidat Bayrou n'est pas en mesure de faire en l'état actuel.

Enfin, nous pourrions faire le choix de soutenir Nicolas Sarkozy. Mais il serait prématuré et précipité de faire part de notre soutien à un candidat qui ne nous a pas apporter les garanties d'un respect de notre sensibilité et semble toujours adopter un positionnement insuffisamment équilibré.

C'est pourquoi,
- considérant la diversité fondamentale de la famille radicale,
- considérant le manque d'écoute dont font preuve tous les candidats de notre sensibilité politique,
- considérant la volonté d'indépendance du Parti Radical,
- considérant la détermination du Parti Radical à construire une grande formation politique progressiste, républicaine, écologiste et sociale,
- considérant enfin le souhait de tous les Radicaux de maintenir la cohésion du Parti Radical et de respecter la position de chacun,


Le Parti Radical, réuni en Congrès, décide donc de réaffirmer sa volonté de maintenir le plus grand nombre de candidats autonomes aux élections législatives dans le but de constituer un groupe politique rassemblant tous les radicaux, centristes et progressistes de l'Assemblee Nationale.

Le Parti Radical appelle par ailleurs tous les radicaux, gaullistes-sociaux, sociaux-démocrates, chrétiens-démocrates, centristes et progressistes de ce pays, peu importe le mouvement politique auquel ils appartiennent, à se préparer pour accompagner une véritable mutation de l'espace politique dans un esprit constructif et de défense des valeurs qui les réunissent. De la même manière, Il veut que le travail de rassemblement entrepris avec ses partenaires puisse se poursuivre, sans ignorer les membres du Modem qui le souhaitent, en vue de la construction d'une force politique nouvelle, suffisamment représentative, seule susceptible d'engager un dialogue constructif avec l'UMP qui demeure un partenaire parlementaire naturel.

En conséquence, le Parti Radical décide de n'apporter le soutien du mouvement à aucun candidat au premier tour de l'élection présidentielle et laisse le choix à chacun de ses membres de voter en conscience. Il entend ainsi faire respecter la diversité des positions existantes en son sein dans un souci d'apaisement, de consensus et de cohésion.

Au second tour en revanche, il appellera l'ensemble des Radicaux à se mobiliser pour faire gagner le candidat Républicain en mesure de constituer une majorité équilibrée et respectueuse des diversités ainsi que de faire échec à une coalition de gauche irresponsable.

Daniel Leca
Le Bureau National de la Nouvelle Génération-Jeunes Radicaux     

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