dimanche 21 octobre 2012

Assemblée constituante UDI du 21 octobre 2012



Ce dimanche 21 octobre 2012, nous avons l'honneur de participer au lancement de l'UDI à la Mutualité, la nouvelle formation politique du centre et du centre-droit en présence d'élus et de militants du Parti Radical de Jean-Louis Borloo, du Nouveau Centre d'Hervé Morin, de l'Alliance centriste de Jean Arthuis, de la Fédération européenne démocrate de Jean-Christophe Lagarde, de La Gauche Moderne de Jean-Marie Bockel mais aussi des personnalités issues du Modem, du CNIP et de Territoire En Mouvement du maire de Neuilly-sur-Seine.

Dans l'attente du lancement de la fédération de l'UDI d'Eure et Loir au mois de novembre 2012, notre déparement était bien présent en ce jour important pour notre famille politique avec le député-maire de Cloyes-sur-le-Loir Philippe Vigier pour le Nouveau-Centre, porte-parole fondateur de l'UDI, le conseiller municipal de Dreux Mourad Souni pour La Gauche Moderne, membre fondateur de l'UDI et Romain Ribas pour le Parti Radical. 

Notre prochain rendez-vous sera le prochain 113ème Congrès du Parti Républicain Radical et Radical Socialiste les 8 et 9 décembre 2012 avec le diner de la République en hommage à la loi de 1905 sur la laïcité à Paris avant le 1er Congrès de l'UDI en mai/juin 2013 pour l'élection de nos instances nationales et le lancement de notre projet pour nos listes aux élections européeennes de juin 2014.


Articles de presse sur cette journée politique :


L'assemblée constituante de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) s'est ouverte dimanche à Paris avec le vote des statuts, l'élection à l'unanimité de Jean-Louis Borloo à la présidence du parti et l'annonce surprise du ralliement de l'ex-ministre UMP Chantal Jouanno.
Plus de 3.000 personnes, dont de nombreuses personnalités centristes, radicales, divers droite et indépendantes, sont attendues à la Mutualité (Ve arrondissement) où une grande scène a été installée dans un décor bleuté avec le logo de l'UDI inscrit dans un réveil matin.
"Nous allons réveiller notre électorat, les deux français sur trois de Valéry Giscard d'Estaing" (que l'ex-président voulait convaincre, ndlr), a lancé dans son discours d'ouverture le sénateur Yves Pozzo di Borgo.

L'élu de Paris a appelé l'UDI à chasser en 2014 l'équipe socialiste en place dans la capitale.
Le président du Nouveau centre, Hervé Morin, a ensuite évoqué sa "fierté et son enthousiasme" de construire aujourd'hui "une nouvelle page du centrisme" en parlant d'une "dernière chance".
"La naissance de l'UDI, c'est ta volonté Jean-Louis (Borloo) mais la réussite de l'UDI c'est maintenant notre devoir à tous", a-t-il lancé, affirmant vouloir s'"engager à fond" dans sa construction.
"Notre défi est de ne plus être le strapontin dans une majorité future avec l'UMP mais d'être un pôle avec pour objectif d'en devenir aujourd'hui le partenaire obligé et demain l'acteur majoritaire", a-t-il également expliqué en disant rêver d'un centre "d'exigence, d'impatience, décomplexé".
L'assemblée constituante de l'UDI avait débuté plus tôt dans la matinée à huis clos par le vote "à l'unanimité" des statuts du nouveau parti et l'élection, sans surprise, de son président Jean-Louis Borloo par les quelque 300 membres fondateurs du mouvement.
Seul élu, Jean-Louis Borloo doit procéder à la désignation de deux secrétaires généraux - Laurent Hénart et Jean-Christophe Lagarde - et du président du conseil national de l'UDI qui sera Hervé Morin. L'exécutif du parti sera ensuite complété avec des secrétaires généraux adjoints et des délégués généraux. Le premier congrès de l'UDI est prévu au printemps.

[...]

"Une coalition gagnante!": Jean-Louis Borloo a présenté dimanche son ambition pour son parti, l'Union des démocrates et indépendants (UDI), après avoir rendu hommage à Simone Veil, présente pour le lancement à Paris du nouveau mouvement qui se veut l'héritier de l'ex-UDF.
"Mme Veil est la personnalité publique et politique que j'aime et respecte le plus", a lancé le président de l'UDI dans son discours de clôture en s'adressant à l'ancienne ministre de la Santé assise au premier rang.

"Simone Veil, la magistrate, le retour à la vie, le combat pour la dignité humaine, l'académicienne notre immortelle, le combat pour l'Europe", a-t-il résumé, la remerciant de ce témoignage de confiance. "Vous serez fière de nous", a-t-il lancé en lui dédiant "cette journée de partage".

"L'UDI est née, c'est une bonne nouvelle pour tous ceux qui veulent une France ouverte sur le monde, ouverte sur l'Europe, ouverte à l'autre, pour les libertés, pour l'humanisme, pour la République, le refus du repli sur soi et du sectarisme. C'est une bonne nouvelle pour notre pays et pour l'Europe", a aussi dit l'ex-ministre de l'Ecologie et patron des radicaux.

Evoquant le glorieux passé de l'UDF souligné dans un message vidéo par l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, Jean-Louis Borloo a déploré "un gâchis".

"Pourtant les talents sont là", a-t-il constaté, se félicitant que cette union de la famille centriste "impossible il y a encore quelques semaines" soit "maintenant réalisée".
Il a présenté l'UDI comme "une formation politique de plein exercice, indépendante" mais "en coalition avec la droite républicaine".

"C'est une coalition gagnante mais nous serons les gagnants de cette coalition", a-t-il lancé montrant sa volonté de prendre le leadership sur son partenaire UMP.
"Nous devons nous efforcer de refonder notre pacte républicain parce que c'est un héritage, un projet en mouvement, une méthode et un chemin d'espoir", a-t-il ajouté en s'opposant "aux conservateurs" qui "ont peur" et pour cela "désignent des boucs émissaires".

"Ils ont l'air raisonnables, sérieux et bien coiffés", a-t-il lancé. "Mais en réalité, derrière le masque des apparences, ce sont eux qui ne sont ni raisonnables ni professionnels".

"Nous considérons la diversité comme une richesse, l'agriculture comme une force, l'industrie comme une ressource, l'ouvrier comme un atout, les services publics comme une nécessité, l'Europe comme une chance, l'écologie comme une valeur et un projet et l'Afrique comme un espoir", a-t-il lancé.

[...]


Jean-Louis Borloo a réussi dimanche une démonstration de force pour le lancement de son nouveau parti, l'UDI, en captant l'héritage symbolique de l'ex-UDF, avec les soutiens de Valéry Giscard d'Estaing et Simone Veil, et en obtenant le ralliement de l'ex-ministre UMP Chantal Jouanno.
L'ex-ministre de l'Ecologie n'avait pas caché ces derniers jours son ambition de faire de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI) "l'UDF du XXIe siècle" et "le premier parti de France", tout en refusant de se projeter vers la présidentielle de 2017.

Dimanche, pour le lancement officiel de son mouvement -qui a adopté ses statuts et l'a élu président-, plus de 3.000 personnes ont fait le déplacement à la Mutualité (Ve arrondissement de Paris) où une grande scène avait été installée dans un décor bleuté.

"L'UDI est née, c'est une bonne nouvelle pour tous ceux qui veulent une France ouverte sur l'Europe, le monde, pour les libertés et l'humanisme", a dit Jean-Louis Borloo dans son discours de clôture.
Lui qui ne cache pas sa volonté d'avoir le leadership au centre face au MoDem mais aussi de prendre le pas sur l'UMP, a assuré qu'il s'agissait d'une "coalition gagnante".

Des ambitions qui ont suscité une certaine ironie chez le partenaire UMP. Son patron Jean-François Copé a mis en garde contre la tentation de l'UDI de vouloir "se faire plus grosse que le boeuf", comme la grenouille de la fable de La Fontaine.

A la Mutualité, devant un parterre d'anciens ministres - Hervé Morin, François Sauvadet, Maurice Leroy, Michel Mercier, Jean-Marie Bockel ou Rama Yade -, la première surprise de la journée a été l'annonce du ralliement de l'ex-ministre des Sports de Nicolas Sarkozy, Chantal Jouanno.
Une prise de choix au moment où des élus UMP laissent entendre qu'ils pourraient quitter leur parti pour l'UDI en cas de victoire de Jean-François Copé à la présidence du premier parti d'opposition.
Très applaudie, l'ex-championne de karaté âgée de 43 ans a expliqué avoir "l'ambition de faire de l'UDI le premier parti écologiste de France".

"Mon choix de l'UDI est aussi affectif", a-t-elle dit, évoquant le plaisir "de rejoindre un homme créatif" (Jean-Louis Borloo, ndlr) et celui de bénéficier d'une "liberté de parole et de pensée".
L'UMP de Paris a aussitôt dénoncé une "rupture des engagements" voire une "trahison" de Mme Jouanno.

Autres surprises à la grand-messe UDI, le soutien exprimé dans un message vidéo par l'ex-président Giscard d'Estaing, 86 ans, et la présence dans la salle de Simone Veil, 85 ans, figure de la construction européenne et de l'amélioration de la condition des femmes.
Une manière aussi pour Jean-Louis Borloo de capter l'héritage de l'ex-UDF, sorte de paradis perdu des centristes. Niveau modernisation "ça envoie du rêve", a raillé un élu MoDem de Paris, Jean-François Martins, sur son compte twitter. François Bayrou a pour sa part estimé que la création de l'UDI équivalait à "faire repartir la guerre des droites pour conquérir la prééminence sur ce camp".
Dans la salle et sur scène, les anciens ministres voisinaient avec des parlementaires, eurodéputés et élus locaux des sept mouvements co-fondateurs de l'UDI, dont le Parti radical et le Nouveau centre. Le MoDem était représenté par le sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe. Le commissaire européen Michel Barnier et l'ancien ministre de l'Economie Thierry Breton étaient aussi venus.
Evoquant les perspectives électorales de l'UDI, M. Borloo a expliqué que son parti devait se préparer à gouverner car "nul ne connaît le jour et l'heure". Il avait même récemment envisagé une possible dissolution de l'Assemblée par un pouvoir socialiste à bout de souffle avant 2017 suivie d'une victoire de l'UDI lors de législatives anticipées.

 

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