lundi 17 juin 2013

1er Conseil National de l'UDI et Contre-Gouvernement de l'UDI

 

Voici la composition intégrale des 54 noms contre-gouvernement de l'UDI nommé lors du conseil national du 15 juin 2013 : un président, un coordinateur, une équipe resserrée (15 shadow ministres) et une équipe élargie (37 secrétaires) :

M. Jean-Louis Borloo (Nord), Président

M. Yves Jego (Seine et Marne), Premier Ministre


Equipe resserrée

M. Jean Arthuis (Mayenne), Intégration Européenne

Mme Nassima Dindar (La Réunion), Recherche, innovation et prospective

M. Yannick Favennec (Mayenne), Agriculture, ruralité, fôret et agroalimentaire

Mme Chantal Jouanno (Paris), Affaires étrangères et biens publics mondiaux

M. Philippe Folliot (Tarn), Défense et anciens combattants

Mme Sonia Lagarde (Nouvelle-Calédonie), Mer et Outre-mer

M. Jean-Christophe Lagarde (Seine-Saint-Denis), Intérieur

Mme Valérie Létard (Nord), Affaires sociales

M. Hervé Morin (Eure), Entreprises et croissance

Mme Catherine Morin-Desailly (Seine-Maritime), Culture, communication et numérique

M. Bertrand Pancher (Meuse), Territoires et développement durable

Mme Sonia de la Provôté (Calvados), Travail et insertion professionnelle

M. Philippe Vigier (Eure-et-Loir), Dépense publique

Mme Rama Yade (Paris), Enseignement et jeunesse

M. François Zocchetto (Mayenne), Justice


Equipe élargie

M. Philippe Augier (Calvados), Tourisme

Mme Sophie Auconie (Indre-et-Loire), Droits des femmes

M. Jean-Marie Bockel (Haut-Rhin), Afrique et francophonie

Mme Zohra Bitan (Val-de-Marne), Intégration sociale et laïcité

M. Jean-Marie Cavada (Paris), Communication et médias

Mme Nathalie Colin Oesterle (Moselle), Commerce et artisanat

M. Jean-Yves de Chaisemartin (Côtes d’Armor), Mer, pêche et océan

Mme Nathalie Delattre (Gironde), Petites et Moyennes Entreprises

M. Charles de Courson (Marne), Budget

Mme Marianne Duranton (Essonne), Fonction publique

M. Stéphane Demilly (Somme), Transports

Mme Arlette Fructus (Bouches-du-Rhône), Ville

M. Jean-Léonce Dupont (Calvados), Réussite scolaire

Mme Edith Gallois (Paris), Jeunesse

M. Laurent Hénart (Meurthe-et-Moselle), Enseignement supérieur

Mme Sylvie Goy-Chavent (Ain), Collectivités locales

M. Grégoire Leblond (Ile-et-Vilaine), Prévention de la délinquance

Mme Sylvie Guignard (Côtes d’Armor), Personnes handicapées

M. Maurice Leroy (Loir-et-Cher), Industrie et production

Mme Hélène Hautval (Paris), Personnes âgées

M. Aymeri de Montesquiou (Gers), Rayonnement de la France

Mme Olga Johnson (Paris), Vie associative

M. Michel Piron (Maine-et-Loire), Logement

Mme Fabienne Levy (Rhône), Formation professionnelle

M. Franck Reynier (Drôme), Energie

Mme Véronique Marchet (Marne), Economie solidaire

M. Arnaud Richard (Yvelines), Travail et emploi

Mme Véronique Marendat (Poitou-Charente), Famille

M. François Rochebloine (Loire), Sports

Mme Assia Meddah (Val-de-Marne), Alimentation

M. Aziz Senni (Oise), Egalité des chances

Mme Dorothée Pineau (Hauts-de-Seine), Grand Paris et métropoles

M. Patrick Toulmet (Seine-Saint-Denis), Apprentissage et emploi des jeunes

Mme Christine Robin (Saône-et-Loire), Condition pénitentiaire

M. Michel Zumkeller (Territoire de Belfort), Commerce extérieur

Mme Sylvie Smaniotto (Paris), Consommation

Mme Christine de Veyrac (Haute-Garonne), Démocratie participative
 
 
 

Programme du 1er Conseil National de l'UDI au CNIT - Samedi 15 juin 2013
Parvis de la Défense - 92800 Puteaux
Métro ligne 1 La Défense - RER A La Défense - Parking visiteurs Av. Division Leclerc
 
09:30 Accueil café
10:00 Ouverture du Conseil national sur le thème "Pour une France attractive"
1er forum : La France vue d’ailleurs
- Marc Lhermitte Partner, Ernst and Young
- Eric Véron, entrepreneur à Milan | Hsuehsheng Wang, Président d’Eurasia groupe
- Agnès Verdier-Molinié, vice-présidente de l’IFRAP
2ème forum : La réponse des économistes
- Nicolas Bouzou, auteur de « On entend l’arbre tomber mais pas la forêt pousser »
- Christian Saint-Etienne, professeur d’économie industrielle au CNAM
- Manon Sieraczek, auteure de « Exilés fiscaux - Tabous, fantasmes et vérités »
 
12:15 Discours de clôture de la matinée : Hervé Morin, président du Conseil national
12:45 Pause déjeuner (jusqu'à 13h45)
 
13:45 Ces entrepreneurs qui font gagner la France avec les interventions de :
- Perrine Bismuth, directrice associée, La deuxième maison, membre de Croissance +
- Grégoire Leclercq, président de la Fédération des auto-entrepreneurs
- Jean-Luc Petithuguenin, Président Directeur Général de Paprec Group
- Renaud Prouveur, président directeur général de Spallian
- Frédéric Bedin, Président du Directoire Groupe PUBLIC SYSTEME HOPSCOTCH
- Jean-David Chamboredon, fondateur et porte-parole  « Les Pigeons »
- Carole Couvert, Présidente CFE-CGC
- Gérard Mestrallet, Président-Directeur Général, Groupe GDF Suez
- Benjamin Suchar, porte-parole du Mouvement « Les moineaux »
 
14:45 Vote sur les orientations de l’UDI pour la croissance
15:15 Discours de clôture : Jean-Louis Borloo
16:00 Fin de la session du Conseil National
 

PARIS, 15 juin 2013 (AFP) - 1er Conseil National de l'UDI


Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo a tracé samedi la feuille de route de son parti pour les prochaines échéances électorales de 2014 en clôture du Premier conseil national du parti consacré à l'économie, en défendant l'idée d'une France ouverte sur le monde.
"La question à laquelle nous devons répondre, c'est est-ce-que nous voulons prendre part à la croissance internationale ou est-ce-que nous dénions cette réalité et voulons nous replier sur nous-mêmes?", a résumé le leader centriste devant quelque 1.600 membres du parlement de l'UDI, en appelant ses amis à défendre l'ouverture au monde.
Saluant le parcours de son parti, neuf mois après sa création, le député du Nord a rendu hommage aux délégués locaux, récemment élus, qui ont su sans heurts "s'organiser et trancher les ambitions légitimes" (entre les sept partis qui constituent l'UDI) ainsi qu'aux "parlementaires qui ont su faire entendre leur voix dans une opposition déterminée mais constructive".
Pour sa part, Jean-Louis Borloo, qui cumule aujourd'hui les fonctions de président du parti, du groupe à l'Assemblée et de la commission d'investiture, a expliqué vouloir prochainement se consacrer "à l'essentiel de l'essentiel", sans donner de précision.
"J'ai été le capitaine du démarrage" mais "je ne veux pas être le seul représentant du parti parce que si on voulait le détruire, il suffirait de me dessouder", a-t-il lancé.
Concernant les municipales, l'ancien maire de Valenciennes a estimé que son parti devait à cette occasion "défendre ses valeurs, sa signature". "Nous sommes le parti de la liberté d'entreprendre, du dynamisme économique, de la maîtrise des impôts, du développement durable. Nous défendons un esprit républicain, la solidarité et la cohésion sociale", a-t-il résumé.
"C'est la première bataille qu'il nous faut livrer de manière absolue", a-t-il ajouté en affirmant qu'une dizaine de sondages internes donnaient les candidats UDI gagnants dans les grandes villes moyennes, dans le Nord, le Centre, l'Ouest ou en Outremer.
"Mais l'indépendance n'est pas l'isolement, a précisé le leader centriste en rappelant son alliance avec l'UMP. "Il y aura forcément des frictions et des débats mais nous n'avons pas vocation à changer d'alliance", a-t-il affirmé.
Sur les élections européennes de 2014, Jean-Louis Borloo a appelé ses amis à "être à la pointe du combat". "Deux thèses vont s'affronter, ceux qui proposent un repli identitaire et ceux qui, comme nous, proposent d'armer la nation", a-t-il résumé.
"L'Europe est notre destin, le monde est notre vision", a conclu le patron de l'UDI sans préciser s'il mènera lui-même la bataille des élections européennes comme nombre de ses amis l'y engagent.
 

PARIS, 13 juin 2013 (AFP) -  1er Conseil National de l’UDI

Neuf mois après sa création, l'UDI de Jean-Louis Borloo tient ce week-end à Paris son premier Conseil national centré sur les questions économiques, une occasion de souligner le chemin parcouru et de marquer sa différence avec l'UMP avant les échéances municipales et européennes.
"Nous sommes devenu la troisième force politique du pays", proclame Jean-Louis Borloo, visiblement satisfait du travail réalisé depuis le lancement de l'UDI le 21 octobre dernier à la Mutualité.
Depuis dimanche, le parti s'enorgueillit de compter un 31e député après l'élection de Meyer Habib dans la 8e circonscription des Français de l'étranger, ce qui porte, avec les sénateurs, à 63 le nombre total de parlementaires centristes.
"Au Parlement, nous assurons le leadership de la contradiction à Jean-Marc Ayrault", claironne le député du Nord qui avait réussi à voler la vedette à Jean-François Copé lors de la motion de censure de l'UMP.
A l'Assemblée, le parti centriste, partisan d'une "opposition constructive", s'est surtout différencié de son partenaire de droite en votant certains textes de la majorité, comme les emplois d'avenir, la sécurisation de l'emploi (ANI), en s'abstenant sur les contrats de génération ou en proposant un pacte républicain autour de "10 décisions vitales pour sortir de la crise".
Ces dix mesures seront soumises samedi au vote du parlement de l'UDI (1.300 délégués inscrits) avec certaines autres propositions économiques d'inspiration libérale dont le parti centriste entend se faire le porte-drapeau.
Jean-Louis Borloo prône notamment l'avènement d'un "New Deal économique et social" et souhaite pour cela une remise à plat du paritarisme qui, depuis le Conseil national de la Résistance, permet aux syndicats de gérer quelque 600 à 700 milliards d'euros de la protection sociale. "Ce système est à bout de souffle. Il doit être plus transparent et fonctionner par missions", estime l'ancien ministre qui suggère la création de grandes agences.
"Il est légitime que les syndicats soient consultés mais pas qu'ils soient décisionnaires", approuve Jean-Christophe Lagarde, porte-parole du groupe UDI en soulignant qu'actuellement, la majorité des dépenses publiques échappent ainsi au gouvernement et au Parlement.
Derrière ce big bang social, l'idée serait de ne plus faire peser sur la fiche de paie la totalité des charges sociale afin d'augmenter la compétitivité des entreprises. "Nous défendons l'idée d'un basculement des cotisations sociales vers la consommation (ex-TVA sociale)", explique le député Hervé Morin, président du Conseil national de l'UDI.
L'UDI prône également un retour du temps de travail à 39H, un allégement global des charges des entreprises de 50 milliards d'euros et une réduction importante du coût de l'État.
Pour creuser ce programme politique, en cours d'élaboration, l'UDI va se doter d'un contre-gouvernement composé de 15 grands pôles qui se réunira une fois par mois sous la coordination du député Yves Jégo. Parmi ses membres figurent Rama Yade (jeunesse et sport), Hervé Morin (économie), Jean-Christophe Lagarde (Intérieur) et Jean Arthuis (Europe).
En termes d'organisation, l'UDI a réussi le tour de force de fusionner, presque sans heurts, les fédérations locales des différents partis en des fédérations uniques labellisées UDI. Il revendique quelque 47.800 adhérents.
Mais pour le parti centriste, l'heure de vérité aura lieu en 2014. Pour les municipales, "on est au clair sur les 200 villes de plus de 10.000 habitants les plus significatives", précise Jean-Louis Borloo. "Dans 170 d'entre elles, l'UDI n'a aucun problème de leadership", assure l'ex-ministre qui a rencontré le 28 mai Jean-François Copé pour déblayer le terrain. "Dans moins de dix cas, il y a des difficultés avec l'UMP", admet-il en évoquant les cas de Strasbourg, Aix-en-Provence, Metz ou La Seyne-sur-Mer (Var). "Pour le reste, rien n'est encore calé."
Quant aux européennes, considérées par M. Borloo comme "une élection majeure pour l'UDI", le leader centriste a récemment expliqué vouloir lancer une liste baptisée "Les Européens" réunissant tous ceux qui, au centre, à droite et chez les écologistes, souhaitent un renouveau de l'Europe.



Déclarations de Philippe Vigier, porte-parole de l'UDI en date du 16 juin 2013 :

Philippe Vigier, Porte-parole de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) juge que la prestation de François Hollande dans l’émission a cruellement manqué de souffle.

« J’ai vu un Président de la République à la peine, souvent flou, usant parfois du mensonge et du reniement, totalement impuissant face à la crise et à la montée du chômage et qui n’a manifestement pas pris la mesure de la crise... et de la désespérance profonde de la France ».

Pour l’Union des Démocrates et Indépendants, il ne restera de cette émission que quelques mots, des tentatives désespérées pour défendre des mesures qui ne sont pas à la hauteur des enjeux quand les Français et les Françaises attendaient des actes et des résultats. S’il ne fallait retenir qu’une chose, c’est que François Hollande ne tiendra son engagement de ne pas augmenter les impôts en 2014, qu’il n’a pas corrigé les erreurs graves qui ont été commises, notamment sur les services à la personne et le bâtiment et n’a annoncé aucune mesure forte pour préparer l’avenir, inverser la courbe du chômage et améliorer la compétitivité de nos entreprises. Concernant les retraites, même si ce sont les partenaires sociaux qui doivent désormais se saisir des pistes du rapport Moreau, l'UDI déplore le manque de clarté et d'ambition dans les déclarations du chef de l'Etat.

François Hollande continue de s’arc-bouter sur sa boîte à outils alors que le pays traverse une crise historique et souffre. Le cap n’est toujours pas fixé, la confiance indispensable au redressement du pays ne peut pas suivre. L’Union des Démocrates et Indépendants continuera de faire des propositions fortes pour un véritable sursaut économique et social.
 
Philippe Vigier sur l'élection partielle dans le Lot et Garonne : pas de cap, pas de confiance - 16 juin 2013

Avec la montée spectaculaire du Front National et l’élimination du candidat socialiste dès le 1er tour, l’élection législative partielle dans
la troisième circonscription du Lot-et-Garonne marque un nouvel échec électoral retentissant pour la majorité en place.

Parce qu’elle vient s’ajouter aux 7 élections législatives partielles déjà perdues par la majorité depuis son arrivée au pouvoir, la défaite de la majorité ne peut pas seulement s’expliquer par le traumatisme provoqué par « l’affaire Cahuzac ».

Elle vient sanctionner à nouveau l’absence ce cap de François Hollande et de confiance en sa capacité à protéger les Français et les Françaises de la crise par laquelle ils sont frappés.

Philippe Vigier estime que la majorité s’est trop dispersée et a trop divisé : elle est d’ores et déjà à bout de souffle alors que la situation de la France exige qu’elle soit pleinement mobilisée sur la question de l’emploi et du pouvoir d’achat.

François Hollande doit sans délai tirer les leçons de cet échec et apporter des réponses concrètes aux inquiétudes de nos concitoyens et éviter qu'ils ne se réfugient dans le vote extrême.

C’est ce que s’emploie à faire l’UDI qui a tenu son premier Conseil national samedi afin de formuler des propositions sur l’emploi pour sortir la France de l’ornière.

L’Union des Démocrates et Indépendants appelle les électeurs à se mobiliser fortement lors du second tour pour faire gagner le candidat UMP.

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