mardi 31 décembre 2013

Vœux 2014 des Jeunes Radicaux et du Parti Radical UDI



Réaction de Jean-Louis Borloo aux annonces de François Hollande lors de sa conférence de presse du mardi 14 janvier 2014 :

« Aujourd’hui, le Président de République confirme ses aveux du 31 décembre dernier et notamment le fait d’avoir nié l’ampleur de la crise économique et sociale. Il a même avoué ne pas avoir choisi les bons outils : ainsi, il n’a pas hésité à s’interroger sur le devenir du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi, pourtant une mesure emblématique du Pacte de compétitivité annoncé il y a juste un tout petit peu plus d’un an. Bref, il a enfin compris qu’opposer la dimension sociale à la dimension économique était une faute majeure, morale et politique. 

Si nous pouvons nous satisfaire de cette prise de conscience, nous regrettons que les embryons de mesures annoncées quant à ce nouveau Pacte de responsabilité n’aient que pour seule horizon 2017…

De même, nous regrettons l’annonce d’un 2ème train de simplifications alors que nous n’avons toujours pas vu le premier…

Le Président renvoie toutes les décisions à la création de quatre nouveaux organismes (le Conseil de simplification, l’Observatoire des contreparties, le Conseil stratégique de la Dépense Publique et le Conseil de l’attractivité). La République des « comités Théodule » est donc de retour !

En outre, nous aurions souhaité entendre le Chef de l’Etat sur l’évolution de la fiscalité, et notamment celle des ménages ainsi que sur les mesures précises permettant la baisse de la dépense publique.

Nous soutenons en revanche ses déclarations concernant la convergence fiscale franco-allemande ainsi que le choix d’engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur un document qui "formalisera les engagements" du Pacte de responsabilité proposé aux entreprises, même si le périmètre de celui-ci est à ce jour difficile à cerner. Si ce texte contient des mesures concrètes, effectives et allant dans le bon sens, nous le soutiendrons. » déclare Jean-Louis Borloo.

PARIS, 15 janvier 2014 (AFP) - Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo veut cette année qu'une demi-journée soit consacrée dans les écoles à la lutte contre le racisme et les discriminations, a-t-il souhaité à l'occasion de ses voeux mercredi.

"Je souhaite profondément que cette année" le 21 mars, journée internationale contre le racisme "soit dans les écoles pendant une demi-journée consacrée au racisme, à l'enrichissement par l'autre, à la République, à la lutte contre toutes les racismes et les discriminations", a-t-il déclaré.

"La réconciliation ce sont les symboles", a-t-il plaidé.

Il a par ailleurs demandé que soient pris "les décrets" d'application d'une loi de 2007 pour les Chibanis, travailleurs immigrés venus en France dans les année 1960, qui souhaitent "retourner au pays".

Le président de l’UDI (Union des démocrates et indépendants) Jean-Louis Borloo a appelé mercredi le président de la République à une baisse des charges «immédiate» en faveur des entreprises pour «crédibiliser» ses annonces faites la veille.
«Si le président veut crédibiliser le processus sur lequel il se propose d’engager la Nation, il peut le faire par une décision immédiate: la baisse des charges des entreprises de 4 et 6% en renonçant à l’usine à gaz qu’est le CICE (crédit d’impôt)», a lancé M. Borloo devant les parlementaires centristes réunis à la Maison de la chimie pour la cérémonie des voeux.
«Dans la semaine, il peut nous prouver que c’est vrai et que c’est pas bidon», a-t-il ajouté.
Mardi soir, Jean-Louis Borloo s’était dit «prêt à soutenir» le pacte de responsabilité des entreprises s’il est «concret».

«On peut craindre que l’horizon 2015 pour la baisse des charges s’apparente à un enterrement et que la réduction des dépenses publiques ne soit pas au rendez-vous», a-t-il dit. L’ancien ministre a souligné la disparition de la grande réforme fiscale promise par le gouvernement il y a quelques semaines.

«Nous restons évidemment dans une opposition constructive», a-t-il dit «mais nous sommes capables de surmonter sur certains sujets particuliers ou complets le statut d’opposant», a-t-il ajouté.
«L’année 2014 ne doit pas être l’année du tournis mais du tournant d’une France qui se remet en mouvement», a déclaré M. Borloo.

Il évoqué «la révélation» d’un président de la République «passé aux aveux». «Si ce n’est pas de la rhétorique, c’est une bonne nouvelle», a-t-il redit.

Le président Hollande a annoncé mardi la fin des cotisations familiales sur les entreprises afin de «poursuivre l’allègement du coût du travail» et faciliter les embauches, affirmant que le gouvernement engagerait sa responsabilité sur le «pacte de responsabilité» qu’il veut signer avec les patrons.


Le Monde, jeudi 16 janvier 2014, Interview :


Le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Jean-Louis Borloo, estime que François Hollande « avoue s'être trompé » depuis son élection et salue un « changement d'état d'esprit » après la conférence de presse du chef de l'Etat, mardi 14 janvier. Il assure en outre que ses élus « soutiendront, y compris des réformes difficiles et impopulaires, si elles sont claires, précises et identifiées ».

Que pensez-vous du « pacte de responsabilité » présenté par François Hollande ?

Il n'a pas le choix, vu le contexte. Nous connaissons un record historique de la dette publique, un record historique de l'écart du chômage avec l'Allemagne, un record depuis trente ans de baisse du pouvoir d'achat… Après la grande crise de 2008, on est rentré dans le grand malaise. Alors que la reprise est partout, la France stagne. Il y a un sentiment de déclin et de désespérance.
François Hollande semble vouloir donner un souffle de liberté. Il avoue s'être trompé depuis dix-huit mois sur la politique économique et sociale. Il revient à des choses simples: les entreprises créent de l'emploi, il faut alléger leurs charges, trop d'impôt tue l'impôt et il faut baisser les dépenses publiques. C'est ce que nous, UDI, lui disons depuis dix-huit mois, y compris, il y a six mois, dans une lettre ouverte.

Il va donc dans le bon sens ?

Permettez-moi de dire que l'on est dans une situation unique en Europe avec l'accumulation d'erreurs idéologiques, opérationnelles et techniques. Le président en a tiré les leçons et tourne le dos à la politique qu'il a menée et à ce qu'il a raconté. Il passe aux aveux. Aujourd'hui, il raconte autre chose. Il y a eu un changement d'état d'esprit.
S'il veut baisser les charges, il peut le faire tout de suite par un vote au Parlement : 6 % pour 2015 et 8 % pour 2016. Et il abandonne l'usine à gaz du CICE [crédit d'impôt compétitivité-emploi] qui est un mensonge budgétaire et économique. Là, il serait crédible

C'est un tournant libéral ?

Pour l'instant, c'est un tournant oral. Mais c'est très important l'oral ! Les gens dans les entreprises se sont réveillés mercredi, même s'ils restent dubitatifs, en ayant plus la pêche que la veille. Ça existe, la mobilisation d'un pays autour de l'entreprise. Depuis le début de son mandat, François Hollande nous a dit tout et son contraire. Mais j'attends de voir, je ne fais pas de procès d'intention. Le changement de discours est positif, mais attention au retour de bâton si ce n'est pas suivi d'effet. François Hollande m'a appris à ne croire que les actes. Pour l'instant, j'ai vu les paroles, pas les actes. Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris où étaient les économies.

Le gouvernement engagera sa responsabilité sur le pacte présenté par M.Hollande. Voterez-vous la confiance ?

Nous ne serons pas dans le « non » systématique. Chaque fois qu'il y aura une mesure qui ira dans le bon sens, nous la voterons. Nous sommes prêts à soutenir, y compris des réformes difficiles et impopulaires, si elles sont claires, précises et identifiées. Avec un objectif, un calendrier, des cibles définies et une méthode.





Voeux de Jean-Louis Borloo et Laurent Hénart - Vidéo Dailymotion


Les voeux de Jean-Louis Borloo à l'UDI pour 2014 - Vidéo Dailymotion


















Réaction de Jean-Louis Borloo à l'allocution présidentielle du 31 décembre 2013:

« Malheureusement, le Président de la République a tenu les mêmes propos que le 31 décembre 2012, pourtant le chômage est cette année à un niveau historique, la crise du logement et du bâtiment ont atteint un niveau inégalé depuis 30 ans, la transition énergétique et notamment les travaux d’efficacité énergétique se sont effondrés depuis 18 mois et le pouvoir d’achat des Français est le plus bas que notre pays ait... connu depuis 20 ans.

Même si le Président de la République semble enfin avoir pris conscience de la crise de 2008 qu’il avait nié jusqu’à présent, c’est bien aujourd’hui le cap économique et social français qui est responsable de la situation actuelle de notre pays.

Son nouveau « pacte de responsabilité » n’est qu’une formule dont il a le secret. Celle-ci subira sans nul doute le même sort que la formule du « choc de simplification ».

Nous appuyons l’hommage rendu à nos soldats engagés dans des opérations extérieures mais nous aurions espéré de véritables vœux d’un Président à la nation tout entière. » déclare Jean-Louis Borloo.




 

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