samedi 19 avril 2014

Communiqué du Parti Radical - avril 2014

Communiqué Radical du 15.04.2014
 
Union bancaire ou la victoire des « eurooptimistes »
 
Laurent Hénart, secrétaire général et président par intérim du Parti Radical, se réjouit du vote historique obtenu ce mardi au Parlement européen, qui a conduit à l’adoption de trois textes complétant l’union bancaire.
 
Pour le Parti Radical, ces textes, qui ont été votés à une large majorité, consacrent trois avancées majeures : la fin de la prise en charge par les Etats et donc par les contribuables, de la défaillance des banques ; la création d’un fonds alimenté par le secteur lui-même pour s’assurer contre le risque de faillite ; le renforcement des droits des épargnants qui pourront récupérer leur dépôt, dans la limite de 100 000 euros, dans un délai raccourci.
 
Pour les radicaux, à quelques semaines des élections européennes, ce vote est une pierre dans le jardin de ceux qui prônent un retour aux solutions nationales pour traiter de problématiques par nature transfrontalières. Il est, en outre, le meilleur des remèdes contre l’euroscepticisme et contre ceux qui surfent depuis des années sur l’idée d’une « Europe impuissante ».
 
À cet égard, le Parti Radical rend hommage au travail et à la pugnacité de Michel Barnier, commissaire français en charge des services financiers, qui a su faire naître un consensus sur un dossier complexe.
 
Maintenant que l’on a traité les symptômes, il devient urgent de s’attaquer aux racines du mal que sont la spéculation et l’absence de règles prudentielles. Les candidats radicaux formuleront des propositions chocs sur ce thème durant la campagne.
 
 
Communiqué de Rama Yade (1ère vice-présidente du Parti radical)
du 15.04.2014
Dominique Baudis : la disparition d’un honnête homme
 
Aujourd’hui, les honneurs de la nation ont été rendus à Dominique Baudis. Cet hommage est mérité.
 
Je partage le chagrin de ses proches. Dominique Baudis était un homme aux mille vies mais constant dans ses convictions.  
 
Il s’est éteint  après une très belle carrière politique marquée par une élégance de style et de ton admirable. Maire de Toulouse pendant 18 ans, il a servi la Ville rose avec tant de dévouement qu’il fut un maire simplement aimé. Confronté à la cruauté de la calomnie, il a su répondre avec dignité et en est sorti grandi. Président de l’Institut du Monde Arabe, il a prouvé que son horizon le portait loin. Défenseur des droits, il avait puisé dans son expérience douloureuse  la force pour aider les plus vulnérables.
 
Baudis manquera à la vie politique française et à la vie tout court.

 
Communiqué Radical du 16.04.2014
Plan d’économies : triste reflet des contradictions socialistes
Laurent Hénart, secrétaire général et président par intérim du Parti Radical, fait part de son scepticisme à l’annonce, par le premier ministre, de son plan d’économies portant sur 50 milliards d’euros.
Sur la forme tout d’abord, le Parti Radical s’étonne de la brutalité de la méthode qui consiste à asséner une succession de mesures qui auront des conséquences importantes sur le pouvoir d’achat et sur le contrat social, sans concertation y compris au sein de la majorité socialiste. Il aurait été plus démocratique d’en informer le Parlement au moment du vote de confiance plutôt que de le prendre en traître, en l’obligeant à signer un chèque blanc.
Sur le fond, les radicaux estiment qu’une chose est d’annoncer, une autre est de tenir. D’autant que ces annonces ne font que refléter les contradictions d’une majorité tiraillée entre un courant social-démocrate qui assume la rigueur et une aile gauche qui ne se reconnaît plus dans le projet présidentiel.
D’un côté, le Gouvernement décide du gel du point d’indice, alors que de l’autre côté, il ne donne aucun détail sur la réduction des effectifs dans la fonction publique. De même que Manuel Valls demande aux collectivités de supporter 11 milliards d’euros d’économies, alors que les élus socialistes sont les premiers responsables du gonflement de leurs dépenses.
Le Parti Radical se demande enfin comment le Gouvernement entend financer le pacte de responsabilité, qui prévoit des réductions de charges sociales au profit des entreprises alors que les dépenses sociales vont être réduites de 21 milliards d’euros. À cet égard, les radicaux s’inquiètent du flou entretenu autour de l’avenir des prestations familiales, qui sont au cœur du pacte républicain.
Communiqué Radical du 16.04.2014
Smic jeunes : le Parti Radical « totalement contre »
Laurent Hénart, Secrétaire général et président par intérim du Parti Radical, se dit totalement contre l’idée d’un « smic jeunes » soulevée mardi dernier, par le président du MEDEF Pierre Gattaz.
Pour les radicaux, le « smic jeunes » est le plus mauvais signal que la société française peut adresser à sa jeunesse. On ne peut d’un côté prétendre que les jeunes représentent l’avenir de notre pays et de l’autre, leur proposer un « Smic au rabais » pour prix de leur travail et de leurs compétences.
Par ailleurs, une telle mesure reviendrait à ouvrir une dangereuse boîte de Pandore, qui se traduirait inévitablement par une harmonisation sociale par le bas. Elle accréditerait l’idée fausse selon laquelle les droits sociaux sont l’ennemi de l’emploi. Enfin,  le Parti Radical regrette que Pierre Gattaz agite ce chiffon rouge au moment où le dialogue social est plus que jamais nécessaire pour aider notre pays à sortir de la crise.
Pour les radicaux, la clef de la réduction du chômage des jeunes se trouve dans l’apprentissage, seul moyen pour eux de poursuivre leur formation, de mettre un pied dans l’emploi, sans peser démesurément sur la masse salariale des entreprises. Plutôt que de « sous-payer » les jeunes, mieux vaut investir dans leur employabilité. C’est pourquoi, face à l’effondrement du nombre d’apprentis depuis deux ans, le Parti Radical réclame l’élaboration, avec les partenaires sociaux, d’un « plan Marshall de l’apprentissage » dans les entreprises comme dans les trois fonctions publiques.
 
Communiqué de Bertrand Pancher Député-Maire de la Meuse du 17.04.2014
   Déclarations de Ségolène Royale sur l’Ecotaxe poids lourds : La condamnation à mort des transports de demain
 
Les récentes déclarations de Ségolène Royal concernant de nouvelles pistes à étudier pour remplacer la taxe poids lourds ont suscité hier les plus vives interrogations des membres de la mission parlementaire concernée, et notamment de ceux de l’actuelle majorité. Aucune étude d’impact sérieuse ne précède d’hâtives déclarations médiatiques.
Alors que le budget de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) ne dispose plus d’aucunes réserves, l’ensemble des engagements pris par l’actuelle majorité à la suite des travaux de la commission mobilité 21 est remis en question. Faute de l’apport d’une partie des moyens découlant de l’écotaxe, plus aucune nouvelle grande infrastructure ne sera réalisée dans notre pays. A très court terme, l’actuel contrat de plan pour son volet infrastructure (900 millions d’euros de 2014 à 2020) est remis en question, ainsi que la participation de l’état au 3e appel d’offre pour les transports en commun en site propre (340 millions d’euros). Le secteur du transport de demain, 1er pilier de la transition énergétique, est condamné à mort.
Dans ce contexte, Bertrand Pancher, Député de la Meuse et Responsable du « Pôle Ecologie UDI », en appelle maintenant au Président de la République afin que ce dernier siffle la fin de la récré et exige de sa 4e Ministre de l’écologie qu’elle respecte un grand engagement environnemental et mette en place cette mesure de bon sens en tenant compte des préconisations du Parlement.

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