vendredi 30 décembre 2011

Actualités du mois de janvier 2012




"Le Parti Radical d'Eure et Loir vous souhaite de joyeuses et heureuses fêtes de Noël avec vos familles et vos enfants avec une pensée particulière pour ceux qui seront seuls ce soir ou au travail (agents de sécurité, bénévoles associatifs, fonctionnaires de police et des hopitaux de service, gendarmes et militaires en mission). Que vous puissez profiter de certains... moments de plaisir dans un contexte économique qui sera dominé par la crise à l'approche d'échéances économiques et politiques importantes pour notre nation. En espérant qu'après une année 2011, source de grands changements dans le monde et pour la démocratie, que l'année 2012 à venir sera porteuse d'oxygène en France et d'amélioration de la vie quotidienne des plus modestes d'entre-nous. Bonnes vacances et bonnes fêtes de fin d'année 2011.Bonne année 2012 ! Vive la République ! Vive la France !"


Laurent Hénart : "Les déclarations du Président sont en accord avec nos valeurs mais nous resterons vigilants "

par Parti Radical - Officiel, dimanche 1 janvier 2012, 12:57
Le Parti Radical, par la voix de son Secrétaire Général Laurent Hénart , se réjouit des déclarations du chef de l'État à l'occasion de son allocution du 31 décembre et retient la volonté de ce dernier de s'attaquer au lourd problème du chômage qui frappe durement notre pays, de revoir le financement de notre protection sociale mais aussi de mettre en place la taxe sur les transactions financières.

" La taxe sur les transactions financières est une demande des Radicaux depuis de nombreuses années. Cet été quand la situation financière de notre pays s'est dégradée, Jean-Louis Borloo a demandé sa mise en place, les Députes Radicaux ont défendu son entrée en vigueur en déposant dès septembre des amendements et cette dernière est l'un des volets de notre proposition de loi "Paquet Justice fiscale". Je suis donc satisfait aujourd'hui que le Président y soit favorable mais je reste inquiet sur les délais qui seront encore nécessaires pour la mettre en place. Il en va de même pour la volonté affichée de s'attaquer au chômage. Le sommet social du 18 janvier permettra-t-il de mettre en place rapidement des solutions pour venir en aide durablement à nos concitoyens ?
Si les déclarations de ce jour du Président sont en accord avec les valeurs de justice sociale et de solidarité que le Parti Radical porte, nous resterons vigilants dans les semaines et les mois à venir sur la manière dont le gouvernement mettra en place ce qui ce soir apparait comme un volonté réelle de remettre le "social" au cœur de son action " a déclaré Laurent Hénart.


Laurent Hénart "Taxe sur les transactions financières : je me félicite que les Radicaux soient enfin entendus", 4 janvier 2012


Le Parti Radical, par la voix de son Secrétaire Général, Laurent Hénart se félicite de l'annonce ce jour de la mise en place de la taxe sur les transactions financières que les Radicaux soutiennent depuis plusieurs mois mais s'interrogent sur les délais annoncés quant à sa mise en œuvre.

" Je ne peux que me féliciter aujourd'hui que nos propositions soient enfin entendues. Après les déclarations du chef de l'Etat du 31 décembre et avec une confirmation de sa mise en place avant la fin 2012, les Radicaux sont satisfaits que cette taxe qu'ils prônent depuis bien longtemps puisse enfin voir le jour. Cette taxe qui est l'un des volets de la proposition de loi de Jean-Louis Borloo, "Paquet Justice Fiscale", déposée en décembre dernier et par ailleurs cosignée par de nombreux députés de la majorité, est le début d'un processus qui va permettre enfin que la très vaste activité financière contribue à l'effort collectif au profit de l'économie réelle et des peuples. Je m'interroge juste sur sa date de mise en place. Pourquoi avant la fin 2012 et pas dès maintenant. Cette taxe est socialement souhaitable et techniquement faisable dans des délais bien plus courts" a déclaré Laurent Hénart.


Borloo "très prudent et très réservé" sur la TVA sociale

par Parti Radical - Officiel, samedi 7 janvier 2012, 16:48
Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, s'est déclaré samedi, lors d'une interview sur France 3 Nord/Pas-de-Calais, "très prudent et très réservé" quant à l'oppportunité d'instaurer une TVA sociale, comme le souhaite le gouvernement.
Concernant la TVA sociale, "compte tenu de la situation actuelle, je suis très prudent et très réservé" sur cette proposition, a déclaré M. Borloo, lors de l'émission "La Voix est libre".
Reconnaissant que les entreprises françaises souffrent d'un "problème de compétitivité", le président du Parti radical, et ex-numéro deux du gouvernement Fillon, a estimé que "la question de fond, ce n'est pas la TVA, ce sont les charges sociales qui pèsent sur le travail". "On a là un furieux problème", a-t-il dit.
"Est-ce qu'il faut réduire les charges sociales? Oui. Est-ce que c'est par la TVA? Compte tenu de la situation actuelle, je suis plus prudent. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, je reste assez prudent là-dessus", a souligné M. Borloo, évoquant plutôt l'hypothèse d'une hausse de la CSG ou l'instauration d'une taxe écologique.
Le gouvernement a annoncé qu'un texte de loi sur son projet de TVA sociale (hausse de la taxe sur la valeur ajoutée compensant des baisses de charges sociales pesant sur le travail) serait débattu dès février au Parlement.

Taxe sur les transactions financières: "Il ne faut pas attendre" (Borloo)

par Parti Radical - Officiel, samedi 7 janvier 2012, 16:48
Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a estimé samedi qu'il ne "fallait pas attendre" pour instaurer une taxe sur les transactions financières, demandant au gouvernement de l'inscrire "en urgence" à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.
"Cela fait deux ans que je me bats pour cette taxe sur les transactions financières. J'ai déposé une proposition de loi en ce sens le 10 décembre. Je demande solennellement au Premier ministre de l'inscrire en urgence à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale pour qu'elle soit votée immédiatement", a déclaré M. Borloo lors d'une interview sur France 3 Nord/Pas-de-Calais.
Interrogé sur les réticences de l'Allemagne ou du Royaume-Uni à l'égard de cette taxe, le président du Parti radical a répliqué que "si on attend le dernier qui a envie, on ne risque pas d'avancer". "Il ne faut pas attendre, nous sommes capables de mettre en place cette mesure, qui rapporterait 12 milliards" d'euros, a-t-il affirmé.
Selon M. Borloo, sa proposition de loi a déjà recueilli la signature de 89 députés UMP. "Comme toute la gauche, ou quasiment, sera pour, elle pourrait donc être votée à l'unanimité", a estimé M. Borloo.
Dans sa proposition de loi intitulée "paquet de justice fiscale", M. Borloo prévoit à l'article 4 l'instauration d'une taxe sur les transactions financières, dont le taux serait fixé "par décret en Conseil dEtat, dans la limite maximum de 0,5% du montant des transactions" sur "titres et sur contrats financiers français".
La proposition de loi prévoit que, "selon les modalités définies par la loi de finances, et pour lannée 2012, le produit de la taxe est affecté au budget général de lEtat". "Ces dispositions sont révisées lors de lexamen du projet de loi de finances pour 2013", est-il également précisé.
M. Borloo a fait valoir auprès de l'AFP qu'avec cette proposition de loi la taxe pourrait être votée "très vite et ainsi mise en application rapidement aussi".
"Nous avons besoin d'un grand virage social. J'en avais fait part au président de la République il y a près d'un an et demi. Cela n'a pas été le choix à l'époque du président. Et j'observe aujourd'hui que 13, 14, 15 mois plus tard, on fait le grand rendez-vous social et de l'emploi le 18 janvier. Ce sont les mystères des rythmes et des calendriers", a ironisé sur France 3 M. Borloo.
"Je m'en réjouis. Je trouve que c'est tardif, mais je m'en réjouis", a-t-il ajouté.



Voeux du Parti Radical et Comité exécutif du Parti Radical le mercredi 11 janvier 2012 à 11h30
1 Place de Valois - 75001 PARIS

PARIS, 11 jan 2012 (AFP) - Jean-Louis Borloo, ardent défenseur d'un tournant social du gouvernement, s'est invité mercredi au sommet social voulu par le président Sarkozy en rappelant ses propositions avant de réaffirmer sa volonté de peser dans la majorité par la voie parlementaire.

"Il ne vous a pas échappé qu'il y a 14 mois, le parti radical et son président, par ailleurs ministre du gouvernement, souhaitait un tournant social, un paquet social, un Grenelle de la fiscalité et un sommet emploi-social", a rappelé l'ancien ministre de l'Environnement, se disant "heureux" qu'un "sommet social soit convoqué le 18 janvier".

Le président du Parti radical s'exprimait lors de ses voeux en présence des principales personnalités de son parti, dont Laurent Hénart, Rama Yade et le ministre des Affaires européennes, Jean Leonetti. Seuls Yves Jego et Dominique Paillé manquaient à la photo de famille.

Candidat à Matignon, Jean-Louis Borloo, défenseur d'un tournant social du quinquennat, avait quitté le gouvernement en 2010, après que le président Sarkozy lui eut préféré François Fillon.

"Pourquoi est-ce qu'on voulait un tournant social? Parce que nous sommes absolument convaincus que plus on est en crise et plus il faut investir sur les ressources humaines", a-t-il expliqué en rappelant ses propositions.

"Il faut de la justice fiscale: nous plaidons depuis longtemps pour une taxe sur les transactions financières, pour revenir sur la niche Copé, pour rendre plus raisonnable les acquisitions d'entreprises françaises moyennes par les fonds de pension et pour l'instauration d'une taxe exceptionnelle de 2% sur les résultats des entreprises côtés", a-t-il détaillé.


PARIS, 11 jan 2012 (AFP) - Jean-Louis Borloo a surpris mercredi lors de ses voeux en demandant à François Fillon de lui faire le cadeau de publier enfin les décrets d'application d'une loi de 2007 pour l'aide à la réinsertion des vieux travailleurs maghrébins, "les Chibanis", dans leur pays d'origine.
"Puisque c'est la nouvelle année, j'aimerais bien demander au gouvernement un petit cadeau. Un cadeau qui me tient très à coeur, si François Fillon voulait me faire plaisir", a expliqué Jean-Louis Borloo lors de ses voeux devant de nombreux journalistes.
L'ancien ministre de l'Ecologie a demandé au Premier ministre de publier enfin les décrets d'application d'une loi qu'il avait portée en 2007 et qui, chose rare, avait été votée à l'unanimité par les deux assemblées.
Elle permet aux vieux migrants étrangers, essentiellement maghrébins, surnommés Chibanis ("anciens" en arabe), bénéficiaires d'une aide au logement, de l'assurance maladie ou de l'assurance vieillesse, de percevoir ces aides quel que soit l'endroit où ils résident et notamment dans leur pays d'origine s'ils souhaitent y retourner pour leur fin de vie.
Mais cette loi n'est pas entrée en vigueur car les décrets d'application, deux sur le niveau des ressources et un sur la maladie, n'ont jamais été publiés, a précisé Jean-Louis Borloo qui a découvert le pot-aux-roses, il y a quelque mois en appelant un directeur de foyers.
"Ils sont venus en France il y a 35-40 ans pour servir l'industrie française, ils n'ont pas demandé le bénéfice du regroupement familial, ils sont pour l'essentiel célibataires, ce sont nos anciens", a expliqué Jean-Louis Borloo
"Nos Chibanis souhaitent pour la plupart rentrer au pays. Ils bénéficient pour l'essentiel de l'assurance vieillesse et de garanties des soins. Mais cette allocation n'est pas exportable. Alors ils vivent dans des Sonacotra à Marseille ou à Paris".
"Alors, si François Fillon avait envie de me faire un cadeau et puis de leur faire un cadeau et de faire un cadeau à la République, au respect du vote du parlement, de nos anciens, de ceux qui sont venus aider notre industrie, il ferait que l'on publie ces décrets d'application. Ce serait un beau cadeau pour l'honneur de notre pays", a-t-il conclu.


PARIS, 12 jan 2012 (AFP) - Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a prédit jeudi une majorité "très courte" à l'Assemblée à l'issue des législatives de juin, souhaitant que les élus de sa formation puissent siéger dans "un groupe charnière" de 30 à 50 députés.

"On surpondère l'élection présidentielle alors que la vraie élection c'est l'élection législative", a déclaré l'ex-numéro deux du gouvernement Fillon sur Europe 1. "Je suis absolument convaincu qu'il y aura des majorités très courtes. Notre objectif, c'est d'abord un groupe charnière radical, indépendant, centriste pour faire la décision gouvernementale".

M. Borloo chiffre cet objectif à "30, 40, 50" députés "pour qu'il n'y ait pas de majorité sans nous".

Interrogé sur le sommet social du 18 janvier, l'ex-ministre de la Cohésion sociale sous Jacques Chirac a formulé six exigences, à commencer par la publication des décrets d'application de la loi sur les "Chibanis".

Votée à l'unanimité en 2007, cette loi devrait permettre aux vieux migrants étrangers, essentiellement maghrébins, surnommés Chibanis ("anciens" en arabe), bénéficiaires d'une aide au logement, de l'assurance maladie ou de l'assurance vieillesse, de percevoir ces aides quel que soit l'endroit où ils résident et notamment dans leur pays d'origine s'ils souhaitent y retourner pour leur fin de vie.

M. Borloo souhaite aussi une "garantie universelle" des risques locatifs, et un plan de formation pour les jeunes et les chômeurs. Le député du Nord a enfin repris des mesures de sa proposition de loi déposée en décembre sur le bureau de l'Assemblée: taxe sur les transactions financières, suppression de la "niche Copé" permettant l'exonération des plus-values de cession de participation dans les filiales détenues depuis plus de deux ans.


Laurent Hénart : "Face à la dégradation de la note française, le "Paquet Justice Fiscale" est une nécessité pour notre pays"

par Parti Radical - Officiel, vendredi 13 janvier 2012, 21:57

 Au moment où la note de la France a été abaissée d'un cran, le Parti Radical par la voix de son Secrétaire Général, Laurent Hénart, rappelle que Jean-Louis Borloo et les Députés Radicaux ont déposé en décembre dernier une proposition de loi "Paquet Justice fiscale", décomposée en 4 mesures *, qui rapporterait 24 milliards d'euros et permettrait la reconquête de la maîtrise des comptes publics, par des recettes justes, équitables sans peser sur les ménages français et l’économie réelle.  Aussi, le Parti Radical réitère sa demande que celle-ci soit inscrite dans les plus brefs délais à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale.

*  suppression de l’exonération des plus-values de cession de participation dans les filiales détenues depuis plus de 2 ans (gain : entre 3 et 6 Md€ par an)
* encadrement, pour les entreprises, de la déductibilité des frais d’acquisition et des intérêts d’emprunt rattachés à ses acquisitions à 30%, comme en Allemagne (4 Md€ par an) ;
* mise en place d’une contribution exceptionnelle, limitée à la période de redressement des comptes publics, provisoirement fixée à trois ans, de 2% sur le bénéfice avant impôt de toutes les entreprises cotées en Bourse (2,5Md€ par an) ;
* instauration d’une taxe sur les transactions financières sur le modèle de la taxe existant déjà en Grande-Bretagne. (gain : 12Md€ par an

Sommet social et TVA sociale: Borloo ne veut pas d'une hausse supérieure à 1,5%, AFP, 17 janvier 2012

par Parti Radical - Officiel, mercredi 18 janvier 2012, 11:33
PARIS, 17 jan 2012 (AFP) - L'ex-ministre et président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, s'est opposé mardi à une hausse de la TVA supérieure à 1,5%, a-t-il déclaré mardi à la veille du sommet social.

"Je suis assez réservé sur la TVA. En tous cas, si cela doit être fait, ça doit être petit", a déclaré M. Borloo sur La Preuve par Trois/Public Sénat/AFP.

"Il n'y a aucun effet sur le pouvoir d'achat jusqu'à 1,5% (de hausse). Au-delà, il y a un énorme effet", a-t-il estimé.

"La priorité des priorités c'est de renforcer les capacités de Pôle Emploi", a-t-il affirmé, plaidant aussi pour une "garantie locative universelle" qui libérerait "un million de logements inoccupés". "Tous les précaires vont pouvoir en bénéficier", a-t-il assuré.


Présidentielle: Borloo exclut Bayrou des favoris, "le match se jouera à 3", AFP, 21 janvier 2012

par Parti Radical - Officiel, samedi 21 janvier 2012, 19:14
PARIS, 21 jan 2012 (AFP) - Le député et président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a estimé samedi que le "match" de l'élection présidentielle se jouerait à "trois", entre Nicolas Sarkozy, François Hollande et Marine Le Pen, excluant que François Bayrou puisse atteindre le second tour.
Interrogé par Europe 1, il a expliqué que le positionnement de la présidente du Front national sur l'Europe et la monnaie unique, en "espèce de chef de file des souverainistes", était l'évolution politique "majeure" des derniers mois et que les prochaines élections, présidentielle et législatives, se joueraient dans une opposition "souverainistes contre non-souverainistes".
Donc, a-t-il poursuivi, "d'un côté le président sortant et le représentant de l'alternance démocratique, François Hollande" et de l'autre "les souverainistes". "C'est ce que je crois sociologiquement", a-t-il dit.
"Ce décalage sémantique du Front (national) vers les souverainistes est un sujet politique absolument majeur, je pense donc que le match (...) se jouera entre les trois et non pas les quatre", a encore déclaré M. Borloo, qui était interrogé sur la possibilité d'une finale Bayrou-Le Pen.
Le centre peut difficilement l'emporter ? "Le centre peut être en coalition, peut peser considérablement s'il est en coalition, mais le centre seul ne peut pas à la fois avoir une majorité parlementaire et emporter l'élection présidentielle ou s'il l'emporte c'est par ambiguïté", a répondu l'ex-ministre de l'Ecologie (2007-2010), qui a renoncé en octobre à se lancer dans la course à l'Elysée.

Borloo sur l'Afghanistan : "je ne vois pas d'issue militaire positive", AFP, 21 janvier 2012

par Parti Radical - Officiel, samedi 21 janvier 2012, 19:13
PARIS, 21 jan 2012 (AFP) - Le président du Parti radical et ex numéro deux du gouvernement, Jean-Louis Borloo, a dit samedi ne pas voir d'"issue militaire positive" au conflit afghan, et plaidé pour une conférence internationale réunissant les grandes puissances de la région.
Au lendemain de la tuerie perpétrée par un homme portant un uniforme de l'armée afghane, qui a tué quatre militaires français et en blessé huit autres grièvement, M. Borloo était interrogé par Europe 1 sur l'éventualité d'un retrait anticipé des troupes françaises déployées au sein d'une coalition internationale depuis 2001.
"Ma conviction (...), a-t-il déclaré, c'est qu'avoir une bataille militaire de troupes coalisées sur le terrain (...) , sans une conférence internationale et sans un accord avec les populations (...) ne peut pas conduire à une issue militaire positive à ce conflit".
Le député du Nord, ancien ministre de l'Ecologie (2007-2010), a souligné avoir rencontré vendredi Nicolas Sarkozy pour lui exprimer sa position sur ce sujet.
Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a été dépêché sur place par le président Sarkozy dès l'annonce de la tuerie. Il est arrivé samedi à Kaboul où il a assuré que la mission des forces françaises en Afghanistan restait "exactement la même, faire émerger une force stable" dans le pays.
"Si les conditions de sécurité ne sont pas clairement établies, alors se posera la question d'un retour anticipé de l'armée française", avait pour sa part déclaré le président de la République vendredi matin.


Réactions de Jean-Louis Borloo et Laurent Hénart aux déclarations du Président

par Parti Radical - Officiel, lundi 30 janvier 2012, 00:08
« Le Président de la République a parlé aux Français, c'était légitime. Il a assumé son rôle dans les circonstances actuelles que traversent notre pays » ont déclaré Jean-Louis Borloo, Président du Parti Radical et Laurent Hénart, Secrétaire Général. Et sur le fond, ils font les commentaires suivants :


la décision d'augmenter de 30% le COS aura des effets puissants mais celle-ci doit être accompagnée de la mise en place de la garantie universelle des risques locatifs qui permettra aux plus bas revenus, aux jeunes travailleurs précaires (CDD et interim) et aux demandeurs d'emploi, d'accéder au logement. En outre, cette garantie libérera au moins 500 000 logements.


√ la création de la banque de l'industrie est une nécessité. Son capital de 1 milliard d'euros doit être accompagné de 30 milliards d'euros en provenance des livrets d'épargne consacrés à l'industrie. La présence des partenaires sociaux pour les choix stratégiques de cette banque est indispensable.


√ le choix de l'apprentissage est une évidence : le doublement des pénalités dans le privé pour les grandes entreprises est une nécessité mais il est impératif que les 3 fonctions publiques y contribuent par la signature de 150 000 contrats d'alternance. Cette politique de l'apprentissage devra intégrer un pacte en faveur de la diversité. Il faut aussi que dès à présent l'Etat lance avec les partenaires sociaux, un plan de formation professionnel pour les demandeurs d'emploi (moins de 10% y ont accès aujourd'hui).

La décision de diminuer les charges sur l'emploi par la baisse des cotisations familiales est une nécessité pour la compétitivité de nos industries, de notre l'agriculture et de nos services. Son financement par la CSG sur les revenus financiers est une bonne décision mais les Radicaux rappellent que d'autres ressources existent telles la suppression de l'exonération des plus-values de cessions de holdings ainsi que la fiscalisation des LBO, soit plus de 10 milliards d'euros. Nous continuerons à défendre ces options au Parlement, c'est d'ailleurs tout l'objet du "Paquet Justice fiscale" de Jean-Louis Borloo.


√ Concernant les accords compétitivité-emploi, ils méritent d'être débattus avec les partenaires sociaux mais dans tous les cas ils devront intégrer des garanties d'emploi pour 5 ans et par conséquent le financement de l'activité partielle par la solidarité nationale.


√ Enfin, le vote par un premier pays en Europe de la Taxe sur les Transactions financières, sur le schéma proposé par la commission européenne est de nature à enclencher le mouvement chez nos voisins européens.

Question / Réponse du Parti Radical : la formation et la reconnaissance professionnelle des orthophonistes au niveau Master II.

Question : Monsieur BORLOO, je fais partie des 19000 Orthophonistes en colère et aujourd'hui, comme mes collègues, je vous interpelle : Cela fait des mois que la profession réclame une formation initiale au niveau grade master 2 dans le cadre de l'application des accords de Bologne visant à l'harmonisation des diplômes européens. Ce projet a été supporté par toute la profession et a reçu l'aval du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche le 31 mars 2011.
Or le 28 octobre 2011, Xavier Bertrand a tout remis en cause en proposant une orthophonie à deux vitesses et en proposant une formation initiale moins étayée que l'existante avec un master 1 (240 ECTS contre 270 actuellement). Cela, la profession est unanime pour le refuser et le manifeste avec force.
Parce qu'il n'y a pas de soins en orthophonie qui réclament un partage de connaissances moins élaborées - parce que les patients ont un droit identique d'accès aux soins partout en France - parce que l'accès à la recherche scientifique est vital pour le développement de la profession et pour l'amélioration des soins apportés à nos patients - parce qu'un master 1 n'est pas une formation qualifiante dans les accords de Bologne et n'est un diplôme reconnu par aucun pays - parce que le master 2 est le standard de formation des orthophonistes au niveau international - parce qu'il n' y a pas de raison objective à ce que les orthophonistes français (es) soient moins bien formés(es) que leurs collègues étrangers et parce qu'il n'y a aucune raison pour que nos patients soient moins bien soignés qu'à l'étranger. Pour toutes ces raisons je vous sollicite afin que vous défendiez le projet de master 2 pour tous les orthophonistes.
Par ailleurs, nous dénonçons l'attitude du ministre de la Santé qui reste sourd à nos arguments, manipule l’information relative à ce dossier dans les média et s'arroge le droit de procéder à la ré-ingénierie de notre diplôme alors que cette compétence relève de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Le ministère de la santé l'ayant d'ailleurs affirmé officiellement lors d'une séance de réponses à l'Assemblée Nationale. Nous n’acceptons pas non plus le revirement du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche qui reste muet depuis l’annonce de Xavier Bertrand.
J'espère pouvoir compter sur votre soutien auprès des parlementaires et de l’opinion publique. Recevez, Monsieur BORLOO, mes respectueuses salutations.

Action : J'ai été destinataire d'une saisine de la part de certains des 19000 étudiants en orthophonie et j'ai été touché par votre situation. vous êtes légitimement en colère suite à la diminution de leur nombre d'heures de formation de 7300h à 6000h reconnu que pour un niveau Master 1 dont la reconnaissance universaitaire n'existe plus depuis la suppression de la maîtrise dans le cadre de la réforme universaire européenne LMD 3-5-8, ce qui vaut à reconnaître à l'état actuel les orthophonistes que comme étant titulaire d'un niveau de licence BAC+3 alors que la charge de formation et les pratiques européennes dans ce secteur para-médical commandent de faire passer la formation de 4 à 5 ans par l'attribution d'un diplome universitaire de Master II - niveau BAC+5 reconnu par les instances européennes. Il s'agit d'un problème de reconnaissance sociale pour votre profession, qui peut participer au projet des radicaux qui a érigé en règle d'or dans le dernier ouvrage de notre président "Libre et engagé" l'objectif d'avoir 100% des élèves sachant lire correctement à la sortie de l'école primaire grâce à la mobilisation des acteurs sociaux (professeurs, psychologues, orthophonistes,...) pour les enfants en difficultés. Le même problème sur la reconnaissance des diplômes étant intervenu, il y a quelques années pour la formation des maîtres - enseignants, une réforme dite de Masterisation a été effectué avec certes quelques ratés dans sa mise en place faute de moyens financiers mais celle-ci a contribué à reconnaitre un niveau BAC+5 aux futurs enseignants et une révalorisation salariale pour les débutants. Il n'y a donc pas de raison que vous subissiez un traitement différent de celui des enseignants et de vos confrères orthophonistes des autres pays d'Europe.
Je vais donc saisir la direction du Parti Radical et les parlementaires de notre parti de votre situation afin d'y apporter une réponse ou de questionner le gouvernement (ministère de la Santé et ministère de l'Enseignement Supérieur) à nouveau à ce sujet. Cordialement. RIBAS Romain. NGJR28.

Réponse de Laurent Hénart, Secrétaire Général du Parti Radical, Ancien Ministre, Député de Meurthe et Moselle en date du 4 janvier 2012 : http://www.youscribe.com/catalogue/tous/reponse-de-laurent-henart-et-du-parti-radical-aux-orthophonistes-1071823/ et http://www.youscribe.com/catalogue/tous/pieces-jointes-a-la-reponse-de-monsieur-laurent-henart-1071824/ ainsi que des précisions apportées par le Ministre du Travail Xavier Bertrand  du travail en février 2012 : http://www.youscribe.com/catalogue/communiques-de-presse/actualite-et-debat-de-societe/politique/modalites-de-formation-des-orthophonistes-lettre-du-ministre-xavier-1319063






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